Vendredi, 15 Septembre, 2017
STRASBOURG (Reuters) - Des peines de huit à
dix-mois de prison avec sursis et 140 heures de travaux d’intérêt
général ont été requises vendredi par le procureur de Saverne, au procès
des cinq auteurs de la profanation du cimetière juif de Sarre-Union
(Bas-Rhin) en février 2015, a-t-on appris auprès des parties civiles.
Les
cinq jeunes majeurs, qui avaient de 15 à 17 ans au moment des faits,
avaient indiqué la veille avoir décidé de profaner le cimetière « parce
qu’ils s’ennuyaient » et ont nié, à l’exception d’un d’entre eux, avoir
agi par antisémitisme, selon des informations recueillies auprès des
parties civiles ou de leurs avocats.
Le procès se tient à huis clos, s’agissant de mineurs.
S’étant
rendus à trois reprises dans le cimetière en l’espace d’un après-midi,
ils avaient brisé ou endommagé 250 tombes ainsi qu’un monument aux
victimes de la déportation, effectuant des saluts nazis et proférant des
slogans faisant référence au IIIe Reich selon leurs propres aveux.
Ces
jeunes gens, dont l’un est étudiant en informatique, trois autres en
CAP de mécanique ou de sécurité et le dernier encore lycéen après avoir
raté son bac, ont manifesté une forte émotion, pleurant même pour
certains, lorsque les parties civiles, parents des défunts hôtes du
cimetière se sont exprimées, a dit à Reuters Samuel Thomas,
vice-président de Maison des potes, une association antiraciste qui
s’est portée partie civile.
« Les réquisitions du procureur ne
nous semblent pas suffisantes eu égard à la gravité des actes commis.
Pour de tels délits, la privation des droits civiques devrait aussi être
exprimée », a–t-il ajouté au nom de cette association.
Le procès se terminera dans la soirée. Le jugement devrait être mis en délibéré.
(Gilbert Reilhac, édité par Sophie Louet)
STRASBOURG (Reuters) - Des peines de huit à
dix-mois de prison avec sursis et 140 heures de travaux d’intérêt
général ont été requises vendredi par le procureur de Saverne, au procès
des cinq auteurs de la profanation du cimetière juif de Sarre-Union
(Bas-Rhin) en février 2015, a-t-on appris auprès des parties civiles.
Les
cinq jeunes majeurs, qui avaient de 15 à 17 ans au moment des faits,
avaient indiqué la veille avoir décidé de profaner le cimetière « parce
qu’ils s’ennuyaient » et ont nié, à l’exception d’un d’entre eux, avoir
agi par antisémitisme, selon des informations recueillies auprès des
parties civiles ou de leurs avocats.
Le procès se tient à huis clos, s’agissant de mineurs.
S’étant
rendus à trois reprises dans le cimetière en l’espace d’un après-midi,
ils avaient brisé ou endommagé 250 tombes ainsi qu’un monument aux
victimes de la déportation, effectuant des saluts nazis et proférant des
slogans faisant référence au IIIe Reich selon leurs propres aveux.
Ces
jeunes gens, dont l’un est étudiant en informatique, trois autres en
CAP de mécanique ou de sécurité et le dernier encore lycéen après avoir
raté son bac, ont manifesté une forte émotion, pleurant même pour
certains, lorsque les parties civiles, parents des défunts hôtes du
cimetière se sont exprimées, a dit à Reuters Samuel Thomas,
vice-président de Maison des potes, une association antiraciste qui
s’est portée partie civile.
« Les réquisitions du procureur ne
nous semblent pas suffisantes eu égard à la gravité des actes commis.
Pour de tels délits, la privation des droits civiques devrait aussi être
exprimée », a–t-il ajouté au nom de cette association.
Le procès se terminera dans la soirée. Le jugement devrait être mis en délibéré.
(Gilbert Reilhac, édité par Sophie Louet)
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