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SOS Racisme : 72 h d'Etats généraux

Mercredi, 1 Novembre, 2006
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Un an après les émeutes de novembre 2005, l'association SOS Racisme lançait vendredi 27 octobre à Paris ses "Etats généraux des quartiers pour l'égalité", organisés jusqu'à dimanche. Plusieurs événements étaient prévus sur les trois jours.SOS Racisme devait mettre en scène un "procès théâtral des pouvoirs publics", au cours duquel des comédiens figurant des organismes publics tels que les organismes HLM, l'éducation nationale, les entreprises publiques, la police, la justice et les transports publics devaient répondre d'accusations comme "ségrégation urbaine et discrimination au logement", ou encore se justifier de la mise sur pied de "ZEP supercherie avec professeurs débutants".

 "Pas de quartier" SOS Racisme a par ailleurs exprimé le souhait de "donner la parole à ceux qui travaillent et vivent tous les jours dans les quartiers". Ont été ainsi organisés samedi des débats et des ateliers de réflexion. Les Etats généraux se termineront par un spectacle de la troupe de danseurs, slammeurs, rappeurs et beat-boxeurs "Pas de quartier". "Plus qu'un simple spectacle Hip Hop, "Pas de quartier" tente de nous expliquer par ses références à l'histoire : de l'esclavage, jusqu'aux vagues d'immigration africaine comment la culture urbaine s'est imposée en France, jusqu'à devenir le mode d'expression privilégié des quartiers", affirme ainsi le communiqué de presse. Quelqu'un quelque part "Depuis les émeutes, les discriminations ont davantage fait partie du débat public et sont clairement identifiées comme la cause des violences de l'année dernière mais au delà de ce constat, il n'y a aucune avancée concrète", a déclaré le vice-président de SOS Racisme Samuel Thomas. "Tout le monde dit qu'il faut bouger mais personne ne bouge". Pourtant, l'association attendait la suite des émeutes "une annonce publique de la mobilisation des pouvoirs publics, une volonté et un discours fort, mais la volonté publique de faire bouger les choses n'existe, ni au gouvernement, ni dans l'opposition", toujours selon Samuel Thomas, qui a appellé de ses vœux "un plan de mobilisation interministériel sur plusieurs années". "Les Etats généraux doivent permettre de dégager des propositions concrètes pour les quartiers dans les six prochains mois", a-t-il poursuivi. "Peut-être quelqu'un quelque part voudra s'en saisir"

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