
L'association SOS Racisme avait déposé plainte après avoir été alertée par un salarié de l'agence, qui dénonçait l'existence d'un listing interne accolant des mentions discriminatoires à la mise en location d'appartement du genre "pas d'étudiants et pas de gens de couleur" ou "le propriétaire ne veut pas louer à des immigrés". La Cour d'appel de Paris a jugé que même si les propriétaires sont les principaux auteurs de ces discriminations, la gérante de l'agence est bien à l'origine de cinq mentions discriminatoires portées pour des appartements à Paris et en banlieue sur des listings de logements à louer. Pour le président de SOS Racisme, Samuel Thomas, cité par le journal, la décision rendue par la Cour d'appel de Paris est un message clair pour les agents immobiliers. "En répercutant les demandes discriminatoires de certains propriétaires, ils se rendent complices et doivent être sanctionnés", souligne-t-il.
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