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On vous parle de l’affaire raciste du fichage dans laquelle est jugé le réseau d’intérim Adecco, 22 ans après les faits

Jeudi, 28 Septembre, 2023
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“Je sais qu’il y a du racisme en France, mais je ne pensais pas qu’il pouvait être autant accepté”

Une agence parisienne est accusée d’avoir enregistré des centaines d’intérimaires en raison de leur couleur de peau, entre 1997 et 2001. Des associations antiracistes se sont battues pour obtenir un procès, qui s’ouvre ce jeudi.

Les deux anciens dirigeants de cette agence et l’entreprise elle-même sont jugées devant le tribunal correctionnel de Paris, jeudi 28 septembre, après plus de vingt ans d’une âpre bataille judiciaire, menée par les associations de lutte contre les discriminations, SOS Racisme et la Fédération nationale des amis. ‘ Maisons.

22 ANS POUR JUGER LES FICHIERS DISCRIMINATOIRES D’ADECCO : DOUBLE PEINE POUR LES VICTIMES !

Mercredi, 27 Septembre, 2023
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"les politiques d’inclusion de la diversité s’intègrent progressivement dans la démarche globale RSE mais les actions en faveur de la lutte contre les discriminations ethno-raciales sont paradoxalement peu visibles."

Au début des années 2000 un stagiaire d’Adecco révèle l’existence d’un fichier ethnique qui classe en BBR les intérimaires blancs et en PR4, 500 intérimaires noirs. Cette pratique de discrimination raciale qui raréfiait drastiquement les embauches des inscrits noirs est totalement interdite. Pourtant malgré les preuves et la saisine rapide des tribunaux, il aura fallu 22 ans pour trouver une date au procès. Il ouvre le 28 septembre devant le tribunal correctionnel de Paris.

Dès le départ ce scandale a, malgré tout, eu une influence importante. Il a mis fin au sempiternel argument des premières politiques RSE : "Il n’y a pas de discrimination en France parce que c’est interdit et que nous ne sommes pas comme les Américains qui fichent les gens en fonction de la couleur de leur peau".

Adecco et L'Oréal relaxés pour discrimination à l'embauche

Dimanche, 2 Juillet, 2006
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SOS Racisme a subi un sérieux revers hier devant le tribunal correctionnel de Paris qui a relaxé les sociétés Adecco et Laboratoires Garnier (groupe L'Oréal), ainsi que trois anciens cadres, qui étaient poursuivis par l'association pour avoir pratiqué la discrimination raciale lors du recrutement de démonstratrices en 2000. SOS Racisme a immédiatement annoncé son intention de faire appel de cette décision qualifiée « d'inique » par son vice-président, Samuel Thomas. « Cette décision est extrêmement inquiétante car elle engendre le désespoir envers la justice française », a-t-il regretté avec une pensée pour les « centaines de milliers de victimes de ces pratiques qui attendaient le procès ». « Il y a un double discours de plus en plus lourd.

 Le président de la République demande que les actes de discrimination soient traités avec la plus grande fermeté, et à l'audience les procureurs soutiennent l'accusation comme la corde soutient le pendu », a aussi dénoncé Me Dominique Tricaud, l'avocat de SOS Racisme.

Discrimination: Adecco et Garnier devront verser 30.000 euros d'indemnités

Mardi, 5 Juillet, 2011
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 Les faits, qui remontent à 2000, concernent le recrutement d'animatrices pour des opérations de promotion de produits capillaires fabriqués par la filiale de L'Oréal. Ajilon (ex-Districom), filiale d'Adecco chargée du recrutement, avait précisé dans un fax adressé à sa maison-mère que les animatrices devaient être "BBR" (bleu, blanc, rouge), en allusion aux couleurs du drapeau français. Alertée par une salariée de Districom, l'association SOS Racisme avait attaqué les trois sociétés en justice, ainsi que plusieurs de leurs cadres

- Le fabricant français de cosmétiques Garnier (groupe L'Oréal), le spécialiste suisse du travail temporaire Adecco et sa filiale Ajilon ont été condamnés à verser 30.000 euros de dommages et intérêts à SOS Racisme dans le cadre d'une affaire de discrimination raciale. Les faits, qui remontent à 2000, concernent le recrutement d'animatrices pour des opérations de promotion de produits capillaires fabriqués par la filiale de L'Oréal.

Discrimination à l'embauche: Adecco renvoyé en procès après 20 ans de procédure

Jeudi, 25 Février, 2021
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"Enfin, on va pouvoir publiquement juger un système de discrimination monstrueux", a réagi auprès de l'AFP Samuel Thomas, président de la Maison des potes et ancien vice-président de SOS Racisme à l'origine de la procédure.

Jeudi, l'association s'est félicitée de cette décision jugeant "réconfortant qu'un acteur de l'un des plus importants systèmes de discrimination soit traduit devant la justice". Elle avait été alertée par un ancien salarié chargé du recrutement dans une agence parisienne d'Adecco d'un classement des candidats avec un code "PR IV" pour spécifier les personnes de couleur.

Après 20 ans de procédure judiciaire, la Maison des potes, SOS Racisme et d'anciens intérimaires ont obtenu le renvoi en correctionnelle d'Adecco, le spécialiste suisse du travail temporaire, et de deux anciens directeurs pour discrimination à l'embauche. "Enfin, on va pouvoir publiquement juger un système de discrimination monstrueux", a réagi auprès de l'AFP Samuel Thomas, président de la Maison des potes et ancien vice-président de SOS Racisme à l'origine de la procédure.

Discrimination à l'embauche visant Adecco: le juge ordonne un non-lieu

Vendredi, 13 Janvier, 2017
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"C'est un scandale judiciaire", a réagi à l'AFP son président Samuel Thomas

L'association avait été alertée par un ancien chargé de recrutement de l'agence évoquant un classement des candidats avec un code "PR IV" pour spécifier les personnes de couleur. Selon lui, ce code visait à octroyer ou à refuser certaines missions à ces candidats.

Après seize ans d'instruction, un non-lieu a été prononcé dans une enquête pour discrimination raciale à l'embauche visant la société d'intérim Adecco, a-t-on appris vendredi de source proche du dossier. Les investigations n'ont "pas permis d'établir avec certitude la commission d'acte discriminatoire", estime le juge d'instruction dans son ordonnance datée du 2 janvier et dont l'AFP a eu connaissance. Pour le magistrat, "l'existence et le recours" à un classement spécifique des "intérimaires de couleur noire (...) n'ont pu être clairement déterminés".

Discrimination à l'embauche visant Adecco : l'enquête à Paris relancée

Mercredi, 31 Mars, 2010
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L'association avait été alertée par un ancien chargé de recrutement de l'agence de Montparnasse évoquant l'existence d'un classement des candidats dans la banque de données informatiques avec un code de présentation "PR IV" indiquant une personne de couleur.

- La cour d'appel de Paris a ordonné de nouvelles auditions et confrontations dans une enquête pour discrimination à l'embauche visant la société d'intérim Adecco qui avait été close en 2009 après plus de huit ans d'instruction, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

Adecco: SOS racisme dénonce l'inaction de la justice sur ses plaintes pour discrimination

Mercredi, 17 Juin, 2009
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En France, une information judiciaire visant la société d'intérim (Agence d'Ile de-France Restauration et Hôtellerie) est instruite depuis plus de huit ans sans qu'aucune mise en examen n'ait été prononcée, explique Samuel Thomas.

PARIS, 17 juin 2009 (AFP) - Le vice-président de SOS racisme Samuel Thomas a dénoncé mercredi à l'AFP "une inaction de la justice" concernant des plaintes pour discrimination déposées par l'association antiraciste en France et en Belgique contre la société de travail intérimaire Adecco.

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