L'Office et Mme Praz avaient été en outre condamnés à payer solidairement 1.500 euros de dommages et intérêts au titre du préjudice moral. Le 5 août 2003, SOS Racisme avait déposé plainte après avoir mis en évidence des "discriminations opérées par des agents immobiliers et hôteliers du Cap d'Agde à l'encontre des touristes d'origine extra-européenne".
La directrice de l'Office de tourisme du
Cap d'Agde, condamnée à de la prison avec sursis en première instance, a vu sa
peine réduite mardi à 1.000 euros de dommages et intérêts par la Cour d'appel
de Montpellier tandis que l'établissement poursuivi pour "complicité de discrimination" raciale a été relaxé. La cour d'appel a déclaré Mme Viviane Praz, la
directrice de l'Office à l'époque des faits, "coupable du délit de discrimination"
et "entièrement responsable des conséquences dommageables des infractions
qui lui sont reprochées".