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Mission d’information sur l’émergence et l’évolution des différentes formes de racisme et les réponses à y apporter

Vendredi, 11 Septembre, 2020
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Audition, ouverte à la presse, de M. Samuel Thomas, délégué général de la Fédération nationale des maisons des potes, président de la Maison des potes-maison de l’égalité, ancien vice-président de SOS Racisme.

La mission d’information procède à l’audition, ouverte à la presse, de M. Samuel Thomas, délégué général de la Fédération nationale des maisons des potes, président de la Maison des potes-maison de l’égalité, ancien vice-président de SOS Racisme

 

La séance est ouverte à 16 heures 45.

Discriminations dans l'accès au logement : plusieurs testings accablants à un mois de la présidentielle

Lundi, 21 Mars, 2022
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Les échanges enregistrés par l'association ne laissent aucune place au doute :

A quatre semaines du scrutin, plusieurs associations publient les résultats de nouvelles enquêtes. Elle alertent au passage sur la libération des paroles racistes et l'absence de ces thématiques dans la campagne. Des enregistrements ont été réalisés et des plaintes déposées.

Agents immobiliers complices ou directement responsables de pratiques discriminatoires, offres d'emplois illégales... En ce 21 mars 2022, journée internationale pour l'élimination des discriminations raciales, plusieurs associations rendent publics les résultats d'opérations

Annonce immobilière raciste : le parquet de Nanterre ouvre une enquête

Vendredi, 10 Février, 2017
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On était sans nouvelles de cette affaire qui avait fait grand bruit à la fin de l'année 2016 : une fiche technique d'annonce immobilière ouvertement raciste avait été imprimée par une agence immobilière, avant d'être relayée par un internaute. Le parquet de Nanterre vient d'annoncer qu'une enquête avait été lancée...

"Nationalité française obligatoire, pas de noir". C'est cette phrase, présente sur la fiche technique d'une annonce immobilière, que le scandale est arrivé. Cette mention discriminatoire avait été partagée par un internaute fin novembre, avant d'être relayée par France Info le 27 décembre 2016.

Discriminations : Paris signe une charte avec les agences immobilières

Lundi, 9 Janvier, 2017
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A la suite d'une annonce immobilière qui avait fait scandale en fin d'année dernière, la Ville de Paris et les grands réseaux d'agences immobilières ont signé lundi une charte visant à "enrayer les pratiques discriminatoires dans l'accès au logement privé

La Ville de Paris et les grands réseaux d'agences immobilières ont signé lundi une charte visant à « enrayer les pratiques discriminatoires dans l'accès au logement privé » à Paris, a annoncé la mairie de Paris.

Discriminations dans l'accès au logement : plusieurs testings accablants à un mois de la présidentielle

Lundi, 21 Mars, 2022
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A quatre semaines du scrutin, plusieurs associations publient les résultats de nouvelles enquêtes. Elle alertent au passage sur la libération des paroles racistes et l'absence de ces thématiques dans la campagne. Des enregistrements ont été réalisés et des plaintes déposées.

Agents immobiliers complices ou directement responsables de pratiques discriminatoires, offres d'emplois illégales... En ce 21 mars 2022, journée internationale pour l'élimination des discriminations raciales, plusieurs a

Un testing de SOS-Racisme remet en lumière les discriminations raciales à la location immobilière

Mardi, 22 Novembre, 2022
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Sur 136 agences, réparties en France, 49 % ont accepté de pratiquer une sélection discriminatoire.

Trois ans après son premier testing de pratiques discriminatoires auprès d’a

Deux agents immobiliers parisiens relaxés « au bénéfice du doute »

Mercredi, 6 Avril, 2005
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La discrimination raciale, unanimement condamnée, reste dans les faits bien difficile à prouver. Hier, le tribunal correctionnel de Paris a ainsi relaxé « au bénéfice du doute » deux employés d'une agence immobilière parisienne soupçonnés d'avoir refusé un appartement à un noir.Florentin Kouamé, Ivoirien de 52 ans, voulait louer un quatre pièces. Mais lorsqu'il avait appelé Annie Garnier, la gérante de l'agence Cheuvry, dans le XV e, celle-ci lui aurait répondu : « Le propriétaire ne veut pas louer aux gens de couleur. » Puis son collègue Renaud Dailly (par ailleurs fils du gérant de l'agence alors en stage) avait ajouté : « Le propriétaire loue à qui il veut. Nous, on n'est pas raciste. » Lors du procès, le 22 février dernier, les deux prévenus avaient contesté cette version. 

En revanche, ils s'étaient montrés plus prolixes durant l'enquête. À l'époque, Renaud Dailly avait reconnu les pressions racistes d'un certain nombre de propriétaires : « S'ils ne veulent pas de locataire de couleur, on refuse poliment une location à un étranger et, s'il est trop insistant, on lui dit la vérité.

NOUS NE SOMMES PAS LOGÉS À LA MÊME ENSEIGNE

Dimanche, 21 Décembre, 2014
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"Rien n'a avancé", "II faut que l'Etat s'en mêle". Les témoignages d'associatifs et de personnes vont dans le même sens : les discriminations au logement sont récurrentes en France, dans le parc privé et public

Cela fait vingt ans que Samuel Thomas, délégué général de la Fédération nationale des maisons des potes n réseau d'associations de quartier) et ancien vice-president de SOS Racisme, travaille sur les questions de discriminations, notamment celles liées au logement. Il en ressort avec un constat amer : "Rien n'a avancé en la matière et ça ne risque pas d'évoluer." Un fatalisme pour celui que l'on surnomme "l'extrémiste de la justice" et qui a fait condamner deux organismes HLM et une quinzaine d'agences privées. Loin de baisser les bras, il reconnaît avoir affaire à un réseau digne d'une "mafia organisée qui implique les organismes locatifs, la justice, la police et plus largement les politiques". Une organisation qui ferait des dizaines de milliers de victimes, sans pouvoir déterminer les chiffres, comme le confirme Marina Belliard, du service contentieux de SOS Racisme : "Les actes discriminants ont clairement augmenté, mais il est impossible de quantifier.

 Déjà, il est rare que les victimes se fassent connaître, dissuadées par des procédures longues en moyenne dix ans et lorsqu'elles attentent un procès, il est difficile de faire reconnaître le préjudice." Découragé par les preuves à fournir Ce fut le cas de Nadia, 39 ans, qui se souvient avoir subi cette humiliation avec son mari : "On gagnait très bien notre vie et on visitait des appartements via le site De particuliers à particuliers. Des visites nombreuses et infructueuses jusqu'au jour où une propriétaire nous a clairement dit `je ne loue qu'aux Français'.

Condamnée pour refus de vente à un Maghrébin

Mercredi, 15 Septembre, 2004
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La propriétaire d'un terrain à bâtir qui avait refusé de vendre à un couple au motif que le mari était d'origine algérienne a été condamnée, mardi, à quatre mois de prison avec sursis pour discrimination raciale par le tribunal correctionnel de Grenoble. Elle devra en outre verser 12 000 euros au couple à titre de préjudice moral et matériel.« Mais c'est un Arabe ! », s'était écriée Sylviane Sarret, venue signer le compromis de vente de son terrain dans une agence immobilière de Voiron, en découvrant le nom de l'acheteur. Et elle avait fermement refusé de parapher le document.

 Fait exceptionnel dans ce genre d'affaire, l'agent immobilier avait accepté de témoigner. Très ému à l'énoncé du jugement, Hamida Brahmia, le plaignant, déclarait hier : « Ce terrain, j'y avais droit. La justice a estimé que même d'origine algérienne, j'avais les mêmes droits que tout le monde. J'ai essayé plusieurs fois de trouver une solution avec Mme Sarret, de lui tendre la main, mais elle est restée inflexible.

“ Une sanction exemplaire ”

Vendredi, 15 Octobre, 2004
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Elle refusait de vendre son terrain à un acheteur d'origine algérienne : quatre mois avec sursis et près de 15 000 € de dommages et intérêts

 

GRENOBLE : Il y avait foule, dans la salle d'audience où la présidente, Mme Anne Robert-Marquois, a prononcé le jugement que le tribunal correctionnel de Grenoble avait mis en délibéré il y a quinze jours. Mais Sylviane Sarret, 56 ans, n'était pas là pour s'entendre condamner à quatre mois de prison avec sursis pour “ discrimination à raison de la race ” dans la cession d'un bien. En l'occurrence, un terrain à bâtir qu'elle avait mis en vente en juin 2003 à Coublevie, près de Voiron. Un jeune couple parfaitement solvable - lui est diplômé de SupDeCo, cadre commercial, elle, enseignante - s'en était porté acquéreur. Il avait déjà signé le compromis.

 Elle même allait le parapher lorsqu'elle a entendu préciser le nom de l'acheteur. Hamida Brahmia. Réaction immédiate, dont l'agent immobilier est venu témoigner à l'audience du 31 août : “ C'est un arabe ? ” Fini la vente. Elle a tenté de les décourager en revenant sur l'avance qu'elle avait consentie (de 131 097 à 135 680 €), en amputant la surface à vendre ; elle est allée jusqu'à demander à voir le certificat et la photo de leur mariage, histoire de constater que Mme Brahmia est bien française (tout comme son mari, mais avec plus d'ancienneté…).

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