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Disneyland

Mickey retourne devant la justice

Mercredi, 25 Mai, 2016
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Discrimination Après neuf ans de procédure, la société Euro Disney comparaît cet après-midi pour discrimination à l’embauche. Elle est accusée par des associations antiracistes d’avoir voulu recruter des salariés exclusivement « européens » MEAUX Le groupe côté en bourse sera jugé à 13h30 devant le tribunal correctionnel de Meaux en Seine-et-Marne pour des faits de discrimination à l’embauche fondée sur un critère de nationalité. Des faits passibles de trois ans d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende. L’affaire débute en septembre 2006, avec la publication d’offres d’emploi dans le quotidien gratuit 20 Minutes : destinées à recruter des artistes pour Disneyland Paris, l’annonce du groupe s’adressait aux personnes « de nationalité européenne ». Illégale, la mention de ce critère visait à exclure les candidats non européens, estime SOS Racisme, qui dépose plainte en février 2007. Pour l’association, Disney entendait assurer ainsi un recrutement de ses salariés conforme à sa clientèle, en majorité européenne. « Le recrutement des ‘Cast Members’ (les salariés d’Euro Disney, NDLR) opérationnels prend en compte les différentes nationalités des visiteurs », affirme un bilan social de 2007, cité par SOS Racisme à l’appui de sa plainte et consulté par l’AFP.

 Euro Disney s’était alors défendu, invoquant un cas isolé et une formulation maladroite de cette annonce, qui ne se retrouvait d’ailleurs pas dans celles publiées pour les mêmes postes à Pôle emploi et sur le site du groupe. Classiication ethno-raciale ? Après un premier non lieu en 2013, conformément aux réquisitions du parquet, la fédération nationale des Maisons des potes (FNMDP), fondée par des anciens de SOS Racisme et ayant repris le dossier en main, a finalement obtenu ce renvoi en correctionnelle.

Discrimination à l'embauche : Disneyland Paris devant la justice

Samedi, 25 Juin, 2016
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Des associations antiracistes l'accusent d'avoir voulu favoriser le recrutement de salariés exclusivement "européens".Le groupe coté en bourse sera jugé à 13h30 devant le tribunal correctionnel de Meaux (Seine-et Marne) pour des faits de discrimination à l'embauche fondée sur un critère de nationalité, passibles de 225.000 euros d'amende. Recrues "de nationalité européenne" L'affaire débute en septembre 2006, avec la publication d'offres d'emploi dans le quotidien gratuit "20 Minutes" : destinée à recruter des artistes pour Disneyland Paris, l'annonce du groupe s'adressait aux personnes "de nationalité européenne". Illégale, la mention de ce critère visait à exclure les candidats non-européens, estime SOS Racisme, qui a déposé plainte en février 2007.

Mickey a du soucis à se faire. Après neuf ans de procédure, la société Euro Disney, exploitant du plus grand parc d'attractions européen, comparaît ce mercredi pour discrimination à l'embauche.

Disneyland Paris jugé pour discrimination à l'embauche contre les non-européens

Mercredi, 25 Mai, 2016
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«On espère que Disney sera enfin condamné pour une de ses nombreuses discriminations raciales»,

Le groupe coté en bourse sera jugé à 13H30 devant le tribunal correctionnel de Meaux (Seine-et-Marne) pour des faits de discrimination à l'embauche fondée sur un critère de nationalité, passibles de 225.000 euros d'amende.

 

Le fichage "ethno-racial" pratiqué par des bailleurs et des sociétés françaises

Jeudi, 5 Novembre, 2009
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Samuel Thomas: "Le soutien du délégué interministériel a été décisif car c'était la première fois que l'Etat nous apportait son aide. Nous avons reçu une subvention de 20 000 euros et, surtout, nous avons pu, dans les courriers que nous adressions aux procureurs ou aux juges, nous prévaloir de ce soutien et indiquer que nous agissions dans le cadre d'une convention avec l'Etat. Les magistrats ont accordé beaucoup plus d'attention à nos démarches !"

Ils ont classé leurs salariés en fonction de la couleur de leur peau, attribué à leurs locataires des codes renvoyant à leurs origines "ethniques", accolé à des intérimaires blancs la mention BBR (bleu-blanc-rouge): dans le domaine de l'emploi et du logement, certaines entreprises françaises pratiquent – discrètement – le fichage ethno-racial. Dans un rapport rendu public mercredi 4 novembre, Samuel Thomas, vice-président de l'association SOS-Racisme et président de la Fédération des maisons des potes, dresse l'état des lieux de ces pratiques discriminatoires.

Le fichage "ethno-racial" pratiqué par des bailleurs et des sociétés françaises

LE MONDE | 04.11.09 | 10h43  •  Mis à jour le 04.11.09 | 15h32


Disneyland Paris sommée de fournir ses fichiers

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