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Gérard Dezempte poursuivi pour discrimination raciale

Lundi, 17 Octobre, 2005
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Ce mardi 18 octobre, dans l'après-midi, Gérard Dezempte et Georges Boyer sont convoqués devant le tribunal correctionnel de Vienne pour “ discrimination raciale ”, à l'issue d'une longue instruction ponctuée en janvier 2003 par leurs mises en examen. Les deux élus de Charvieu-Chavagneux, qui devront répondre aux juges, se retrouveront face à leurs accusateurs, un couple qui souhaitait, au début de l'année 2000, acheter une maison dans cette commune située aux confins de l'Isère et du Rhône.Au fil des cinq années de cette procédure judiciaire peu commune du fait du délit mais aussi de la personnalité des suspects, un maire et son premier adjoint, les époux Ghezzal ont reçu des soutiens. Au point que SOS Racisme et le Mrap (mouvement pour l'amitié entre les peuples) se sont aussi constitués partie civile.

 À la barre du tribunal viennois demain, le vice-président de SOS Racisme, Samuel Thomas, entend bien prendre la parole. Ces débats, qui devraient trouver échos au niveau national, constitueront une étape importante avant le rendu du jugement, dans une affaire qui a commencé en janvier 2000. Cette année-là, les victimes, de nationalité française avec un nom laissant deviner leurs origines étrangères, souhaitent acheter une maison à Charvieu.

Législation : des preuves difficiles à apporter

Mardi, 17 Février, 2004
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Vice-président de SOS-racisme, Samuel Thomas estime que la France « dispose des dispositifs les plus répressifs d'Europe sur les discriminations, surtout depuis Perben II » (loi sur la grande criminalité). Pour une victime, pourtant, il s'agit d'une vraie course d'obstacles. La première barrière à passer est au commissariat ou à la gendarmerie, où il lui est souvent proposé de déposer une main courante plutôt qu'une plainte, affirme Samuel Thomas.

 Deuxième obstacle, dit-il, au niveau des parquets où « les discriminations ne font pas partie des priorités et sont la plupart du temps classées sans suite ». S'il y a enquête, les policiers, poursuit-il, manquent souvent d'expérience pour traiter ce type de dossiers, qui restent insuffisants pour être pris en compte. La principale difficulté consiste à apporter des preuves de la discrimination. Aujourd'hui, la meilleure preuve est encore le témoignage d'un tiers.

Justice

Mercredi, 26 Avril, 2017
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Justice Le tribunal correctionnel de Paris l'a condamné à 2 000 euros d'amende, soit plus que ce qu'avait requis le procureur. Robert Ménard a déclaré à plusieurs reprises qu'il y a trop d'enfants musulmans dans les écoles de sa ville. béziers Robert Ménard dont la énième provocation coûte cher au contribuable. Photo DR Le maire de Béziers Robert Ménard, proche du Front national, a été condamné hier à 2 000 euros d'amende pour « provocation à la haine et la discrimination » pour avoir déclaré qu'il y avait trop d'enfants musulmans dans les écoles de sa ville. Le tribunal correctionnel a également accordé entre un euro symbolique et mille euros de dommages et intérêts et mille euros de frais de justice à sept associations antiracistes parties civiles, dont la Licra, le Mrap, la Ligue des droits de l'Homme, SOS racisme et la Maison des potes.

 Le procureur avait requis 1 800 euros d'amende contre l'édile, considérant que ce dernier avait « montré du doigt des gosses » qu'il décrit comme un poids pour la communauté nationale. « Il les réduit à leur religion, peu importe qu'ils aient la nationalité française ou ne pratiquent pas cette religion », avait-il dénoncé.

Les Européens favorables à l’égalité des droits avec les résidents étrangers

Jeudi, 27 Octobre, 2016
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En termes d'accès à l'emploi, de salaires et de vote, il existe encore trop de discriminations à l'égard des non-Européens

En dépit de la montée du populisme en Europe, les citoyens européens soutiennent majoritairement une meilleure intégration des résidents étrangers et rejettent la préférence nationale en matière d’emploi, selon un sondage réalisé dans 6 pays européens. Malgré la montée des partis populistes en Europe, une majorité d’Européens est en faveur d’une meilleure intégration et d’une égalité des droits du travail des résidents non-européens, qui représentent 6% de la population, soit 30 millions de personnes

En termes d'accès à l'emploi, de salaires et de vote, il existe encore trop de discriminations à l'égard des non-Européens. En dépit de la montée du populisme en Europe, les citoyens européens soutiennent majoritairement une meilleure intégration des résidents étrangers et rejettent la préférence nationale en matière d’emploi, selon un sondage réalisé dans 6 pays européens. Malgré la montée des partis populistes en Europe, une majorité d’Européens est en faveur d’une meilleure intégration et d’une égalité des droits du travail des résidents non-européens, qui représentent 6% de la pop

La marche des « potes » contre le racisme s’est arrêtée à Hayange

Mercredi, 4 Décembre, 2019
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« Nous voulons réaffirmer les valeurs de la République »

Après Beaucaire, Fréjus et Béziers et avant Henin-Beaumont, la marche « pour l’égalité et contre le racisme » a fait étape à Hayange lundi soir. Une délégation de la Fédération nationale des Maisons des potes s’est arrêtée symboliquement devant l’hôtel de Ville, sur les coups de 18 h pour y déployer une banderole. 

Après Beaucaire, Fréjus et Béziers et avant Henin-Beaumont, la marche « pour l’égalité et contre le racisme » a fait étape à Hayange lundi soir. Une délégation de la Fédération nationale des Maisons des potes s’est arrêtée symboliquement devant l’hôtel de Ville, sur les coups de 18 h pour y déployer une banderole. Cette halte à Hayange s’inscrit dans un tour de France qui comprend trente-deux villes-étapes. Parmi elles, celles qui ont à leur tête un maire du Rassemblement National.

[Discriminations] Des potes font le Tour de France pour l’égalité

Lundi, 19 Novembre, 2018
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Lancement ce soir de la 8e édition du « Tour de France de l’égalité » lors d’un rassemblement devant la mairie de Marseille.Les participants iront ensuite à la Savine pour assister à une rencontre-débat autour du racisme et des discriminations.

 

 

Faire vivre l’égalité contre les discriminations

En France, pays où le principe d’égalité se trouve au fondement de l’ordre juridique et du contrat social, la question de l’intégration des populations dites d’origine étrangère se pose d’une manière récurrente ces dernières années. 
Aujourd’hui encore, des personnes qui sont à la 2e, 3e, voire 4e génération héritent du passé colonial de leurs parents ou grands-parents. L’égalité des droits, qui s’est tant fait attendre au cours de la période coloniale semble toujours en panne en ce début du XXIe siècle.  
 Les  enquêtes d’opinions, les observatoires et les recherches universitaires établissent régulièrement, que ce soit pour louer un appartement, chercher un apprentissage, un stage ou un emploi, le fait qu’il y a, chaque année, des centaines de milliers d’actes de discrimination qui sont commis en France. Autant de personnes  déclarent, chaque année, être témoins ou victimes de discriminations. Et même lorsqu’on a un emploi ou un logement, il l’est souvent en fonction de caractéristiques ethno-raciales parce qu’en France on considère que les personnes qui ont une « certaine » origine ne sont pas de « vrais » français.    
Une véritable 
politique de lutte contre les ségrégations
Des populations sont parquées dans telle ou telle périphérie ou grands centres urbains  en fonction  de ces caractéristiques. Idem pour l’emploi où elles sont sous- classées en vertu des mêmes a priori. Beaucoup subissent la double peine en raison de leur double appartenance ethnique et sociale.  
Aujourd’hui les valeurs de la République, au moins pour leur aspect égalité, sont loin d’être évidentes pour tous. Le seul moyen pour s’en sortir incombe aux pouvoirs politiques qui doivent mettre en place une série de mesures d’ordre juridique et social, notamment la mise en place d’une politique claire et efficace de lutte contre  les discriminations, afin de construire une véritable égalité des chances fondée sur la diversité tout simplement.

Mustapha Chtioui

 

Une dizaine de « marcheurs » lanceront, ce lundi soir, à 18h, devant la mairie de Marseille, la 8e édition du « Tour de France de l’égalité ». Ils se retrouveront, un peu plus tard dans la soirée (20h) à la Savine (15e), dans les locaux de l’Alliance savinoise, pour un dîner et une rencontre-débat avec les habitants autour de questions de racisme et de discriminations.

 

Initiative de la Fédération nationale des Maisons des potes, le choix de Marseille pour le lancement de ce « Tour de France » est un clin d’œil à « La marche pour l’égalité et contre le racisme » qui, il y a 33 ans (novembre 1983), est partie notamment de la Cité phocéenne.

Du 13 au 16 novembre, ces « marcheurs » sillonneront la France pour aller faire campagne contre le racisme et les discriminations. Ils effectueront 32 étapes entre Marseille et Paris... Au menu échanges et débats avec les citoyens et interpellation des élus, des institutions et des pouvoirs publics sur les ségrégations et pour l’égalité.

 

Conquérir des droits

Aix-en-Provence constituera la première étape, après Marseille, de ce « Tour de France ». Les « marcheurs » s'y rendront dès demain où ils appellent également à un rassemblement, à 13h, devant l’hôtel de ville. Ils seront accueillis ensuite par la Maison citoyenne aixoise. « On va rester à Aix jusqu’à mercredi pour aller soutenir les 4 mamies et papis, jugés ce jour-là, par le tribunal de grande instance, pour avoir transporté des migrants. Ils ont été interpellés le 6 janvier dernier dans la vallée de la Roya alors qu’ils transportaient six réfugiés qu’ils voulaient mettre à l’abri du froid », explique Karim Benchaïb chargé de communication de la Fédération nationale des Maisons des Potes. Un mouvement se situant entre la marche pour l’égalité de 1983 et le mouvement « Ne touche pas à mon pote » de SOS Racisme. « On s’inscrit dans l’esprit et dans la continuité de cette marche avec des revendications claires. On est surtout animé par les valeurs de l’éducation populaire, de l’antiracisme, de la laïcité, du féminisme, de la solidarité, de la justice sociale », souligne-t-il.

Des revendications comme l’exigence du CV anonyme dans certaines entreprises, les demandes « anonymisées » de logements sociaux ou encore davantage de moyens, humains et financiers, dans les quartiers populaires ou dans les Zones d’éducation prioritaire. Elles sont portées, pendant le « Tour de France », où, à chaque étape, le mouvement appelle à des rassemblements devant la mairie symbole, selon Samuel Thomas, délégué général des Maison des potes, du pouvoir politique. « On va interpeller le maire, qui est parfois le député, le sénateur, le ministre..., pour lui faire part de nos revendications et lui demander de s’engager à mettre en œuvre des actions dans le sens que nous revendiquons. A défaut, de les faire remonter plus haut », explique le délégué.

Une fédération qui se veut aussi une force dans les quartiers populaires où elle entend « redonner espoir aux populations », pour résister à la poussée des idées racistes, contre les discriminations « et pour conquérir des droits et les faire appliquer ».

La fédération réclame, en effet, une forte implantation dans les quartiers populaires où elle affirme développer des activités de solidarité sociale et d’actions citoyennes contre les ségrégations sociales et raciales. « Une grande démarche de citoyenneté qui est un peu l’identité des Maisons de potes, notamment autour des enjeux de l’égalité », lance Samuel Thomas. « Ce qui regroupe les Maisons de potes, c’est de porter toutes ces revendications communes pour faire de l’égalité une réalité, c’est notre devise », ajoute-t-il.

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Non-discrimination : vers une formation obligatoire des recruteurs

Samedi, 9 Juillet, 2016
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Les recruteurs des entreprises de plus de 50 salariés devront suivre une formation à la non-discrimination au moins une fois tous les 5 ans, a voté dans la nuit de vendredi à samedi l’Assemblée, contre l’avis du gouvernement.

Les recruteurs des entreprises de plus de 50 salariés devront suivre une formation à la non-discrimination au moins une fois tous les 5 ans, a voté dans la nuit de vendredi à samedi l’Assemblée, contre l’avis du gouvernement.

"Mesures pour l'égalité dans les quartiers"

Samedi, 3 Décembre, 2011
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La Fédération nationale des maisons des potes (FNMP) a rendu publiques aujourd'hui à Paris les réponses de sept candidats à la présidentielle, dont François HollandeEva Jolyet François Bayrou, sur dix mesures pour l'égalité dans les quartiers populaires.

Parmi ces propositions figurent la régularisation des travailleurs sans-papiers, l'anonymat des demandes de HLM pour briser "la loi du ghetto", une hausse de 30% du nombre de professeurs en Zone d'éducation prioritaire (ZEP) ou la titularisation de 100.000 éducateurs de rue financée par une taxe sur les jeux de hasard.

"Le Rendez-vous des Potes"

Dimanche, 4 Décembre, 2011
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La Fédération des Maisons des Potes, une des grandes associations issue des quartiers populaires, œuvrant contre les discriminations faites aux jeunes de banlieue, a organisé le "Rencard de l'Egalité" hier à Paris. 

Ils ont donné rendez-vous aux candidats aux élections présidentielles pour entendre leurs réponses aux dix propositions pour que l'égalité dans les quartiers populaires devienne une réalité. Ces propositions ont été élaborées par les militants associatifs et élus locaux qui travaillent au quotidien dans les quartiers à travers la France.

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