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Un bailleur HLM condammé

Samedi, 3 Mai, 2014
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 Un des plus gros bailleurs sociaux d'Ile-de-France, Logirep, a été condamné hier à 20 000€ d'amende par le tribunal correctionnel de Nanterre pour avoir procédé à un "fichage ethnique" de ses locataires. La société HLM a en revanche été partiellement relaxée des faits de discrimination raciale pour lesquels elle était poursuivie après avoir refusé de délivrer en 2005 un appartement à Nanterre à un homme d'origine ivoirienne au motif qu'il était noir.

 À l'audience, le bailleur avait souligné que sa direction était "autonome", au regard des décisions prises par la commission d'attribution composée d'un représentant de la mairie et des locataires et de deux salariés de Logirep. "Nous allons prouver que la commission d'attribution engage la responsabilité de Logirep quand elle prend une décision au nom de celle-ci et que la société HLM est pénalement responsable", a réagi hier Samuel Thomas, délégué général de la Maison des potes, partie civile. Cette association a annoncé son intention de faire appel.

La Mairie déloge le racisme

Mercredi, 11 Janvier, 2017
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« Ce n'est que la face émergée. Dans les faits, bon nombre de victimes baissent les bras et ne portent pas plainte. Ils savent que ça ne sert à rien, observe Samuel Thomas, délégué général de La Maison des potes. Il faut obtenir des condamnations en justice contre ceux qui discriminent : agences immobilières ou propriétaires

«Nationalité française obligatoire, pas de Noir, immeuble avec des policiers uniquement. » Cette fiche technique d'un appartement en location de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), rédigée par l'agence Laforêt Immobilier des Lilas (Seine-Saint-Denis) avait fait grand bruit après avoir été partagée sur Twitter fin novembre. Depuis, le Défenseur des droits a ouvert une enquête, l'association antiraciste La Maison des potes a porté plainte, et, vendredi, le groupe Laforêt a exclu l'agence des Lilas de son réseau. Cette fiche technique raciste a été un électrochoc à la Mairie de Paris. Ian Brossat, adjoint d'Anne Hidalgo chargé du logement, et Hélène Bidard, adjointe chargée de la lutte contre les discriminations, ont réuni lundi les représentants des principales fédérations immobilières (Fnaim, Foncia, L'Adresse, Laforêt…) pour mettre en place une charte « zéro discrimination ».

 Elle tient sur une page. Les signataires s'engagent à renforcer leur action, via notamment « la mise en place de formations » ou encore « la nomination de référents à la non-discrimination ». Rien de bien neuf, en réalité. « C'est stipulé dans les contrats de travail : la discrimination est une faute profession-nelle, indique François Davy, le président de Foncia. Nous avons un logiciel qui détecte des mots sensibles et alerte le rédacteur d'une annonce. » Ian Brossat et Hélène Bidard veulent aussi instaurer des testings dans les prochains mois.

Prison requise pour une discrimination

Jeudi, 7 Juillet, 2005
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Le procès de la gérante d'une agence immobilière, accusée d'avoir pratiqué une discrimination réclamée par des propriétaires ne voulant pas louer à des étrangers ou supposés tels, s'est déroulé lundi 4 juillet devant le tribunal correctionnel de Toulouse.Le ministère public a requis 8.000 euros d'amende, huit mois de prison avec sursis, la fermeture administrative durant quelques mois de l'agence Sud Location, la publication du jugement dans des journaux ainsi que l'interdiction de droits civiques pour Réjane Massaré, la gérante. Le tribunal a mis le jugement en délibéré et rendra son verdict le 3 août prochain. Au cours du procès, Réjane Massaré n'a exprimé aucun regret par rapport au système de discrimination raciale mis en place depuis 2000 à la demande des propriétaires.

 Elle mentionnait "PE" (pas d'étrangers) sur les fiches de ceux qui ne souhaitaient pas louer leur appartement à des personnes issues notamment du Maghreb et d'Afrique noire. Une seule audition C'est une ancienne salariée de Sud Location qui avait prévenu SOS Racisme. Au printemps 2003, une plainte avait alors été déposée par l'association antiraciste.

Les organismes publics HLM qui pratiquent le fichage ethnique restent impunis

Vendredi, 4 Mai, 2018
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Samuel Thomas, président de l'association "La Maison des potes", accuse dans "Marianne" certains organismes HLM français de pratiquer la discrimination raciale et le fichage ethnique en toute impunité. Lors des procès, l'argument de la mixité sociale, convainc souvent les juges.

Depuis près de 20 ans, il se bat contre les discriminations raciales, notamment dans le cadre de demandes de logements. Alors que le phénomène de discrimination est réputé plus répandu chez les propriétaires privés, Samuel Thomas, président de l'association "La Maison des potes", dénonce une pratique souvent utilisée par les organismes HLM publics. Affirmant préserver la "mixité sociale", certaines sociétés trient les demandeurs selon leur origine supposée, leur nationalité supposée et leur couleur de peau. Les condamnations, elles, demeurent rares.

Discrimination au logement à Toulouse: des associations portent plainte

Mercredi, 21 Mars, 2018
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« Le mot d’ordre sera “stop aux discriminations et aux expulsions” », explique François Piquemal, porte-parole du DAL 31. « On souhaite solliciter le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc et le président d’Habitat Toulouse, Franck Biasotto, 1 pour qu’ils prennent leurs responsabilités et tirent toutes les conséquences de ces révélations scandaleuses.

Après les révélations de Mediapart, plusieurs associations attaquent en justice l’Office public de l’habitat de Toulouse métropole.

L'agent immobilier condamné en appel

Jeudi, 6 Octobre, 2005
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 La cour a, en revanche, confirmé la relaxe de Renaud Dailly, 35 ans, fils du gérant de l'agence, qui était en stage à l'époque des faits et donc « dépourvu de tout pouvoir de décision », selon les termes de l'arrêt. Dans ses réquisitions, lors de l'audience en appel, le 31 août, l'avocat général avait réclamé contre les deux prévenus de la prison avec sursis, sans en préciser la durée, et une amende au moins égale à 5 000 euros.

L a 11e chambre de la cour d'appel de Paris a condamné hier Annie Garnier, un agent immobilier parisien de 60 ans, qui avait refusé, en 2001, de louer un appartement à un Ivoirien, à 2 000 euros d'amende pour discrimination, infirmant un jugement de première instance qui avait prononcé sa relaxe. L'agent immobilier et son employeur, l'étude de Cheuvry, une agence immobilière du 15e arrondissement de Paris, ont été, en outre, condamnés à verser 1 euro de dommages et intérêts au plaignant et 1 000 euros à l'association SOS-Racisme, partie civile.

Huit mois avec sursis pour la gérante d'une agence immobilière

Jeudi, 4 Août, 2005
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DISCRIMINATION. ELLE PROPOSAIT AUX PROPRIÉTAIRES DE MENTIONNER SUR LE CONTRAT S'ILS SOUHAITAIENT NE PAS LOUER À DES ÉTRANGERS

L'association SOS-Racisme avait déposé plainte en mai 2003 contre Sud Location, après le témoignage d'une ancienne salariée qui dénonçait des pratiques discriminatoires à l'encontre de certaines populations, principalement maghrébine et d'Afrique noire.

L a gérante de l'agence immobilière toulousaine Sud Location a été condamnée hier à huit mois de prison avec sursis pour ne pas avoir soumis des offres de logement pendant des années à des candidats étrangers ou d'origine étrangère. L'association SOS-Racisme avait déposé plainte en mai 2003 contre Sud Location, après le témoignage d'une ancienne salariée qui dénonçait des pratiques discriminatoires à l'encontre de certaines populations, principalement maghrébine et d'Afrique noire. Durant l'enquête, la gérante de l'agence, Réjane Massarès, avait fourni une liste de 250 proprié

DISCRIMINATION Condamnation d'un gérant d'une société immobilière

Mardi, 20 Mai, 2008
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Le tribunal correctionnel d'Amiens condamne le gérant de la société immobilière "Mil'Im" à Amiens pour discrimination raciale, après la découverte de la mise en place d'un système discriminatoire par SOS Racisme

L e gérant d'une société immobilière, poursuivi pour s'être rendu coupable de discrimination raciale au logement entre 2000 et 2003, a été condamné mardi 20 mai à trois mois de prison avec sursis et 2.000 euros d'amende par le tribunal correctionnel d'Amiens.Sa société, "Mil'Im", qui vend des listes d'appartements à louer, devra, elle, devra s'acquitter d'une amende de 10.000 euros. Le gérant et son agence devront par ailleurs verser 10.000 euros de dommages et intérêts à l'association SOS Racisme, partie civile. Le 6 mai, six mois de prison avec sursis et 5.000 euros d'amende a

UN LOGEMENT REFUSÉ À UN JEUNE NOIR Soupçon de discrimination raciale

Mercredi, 3 Août, 2005
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Un organisme HLM parisien aurait refusé un logement à un jeune Noir parce que l'immeuble compte déjà « trop » de personnes d'origine africaine.

F rédéric Tieboyou est salarié à la RATP. Ce célibataire de 29 ans, Français d'origine ivoirienne, gagne 1 700 € par mois. Il y a peu, il visite un trois-pièces de 65 m2 , à Nanterre. L'appartement appartient à la Logirep, une société privée HLM. Il le réserve.Le 19 juillet, il apprend par téléphone que sa demande a été refusée. « A Nanterre, on a beaucoup de problèmes et on essaie de mixer un peu toutes les origines et tous les revenus », lui explique une conseillère Logirep dont Frédéric a enregistré les propos.

JUSTICE. CONDAMNATION POUR DISCRIMINATION RACIALE CONFIRMÉE ENVERS UN PROPRIÉTAIRE TOULOUSAIN ET SON AGENCE IMMOBILIÈRE

Lundi, 11 Octobre, 2004
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« Un message très ferme »

le couple avait produit à l'audience un enregistrement téléphonique, dans lequel la gérante concédait notamment: « Je ne peux pas louer à des gens de couleur ».

L a cour d'appel de Toulouse a confirmé la semaine dernière la condamnation pour discrimination raciale, tant pénale que civile, prononcée le 26 mars 2003 à l'encontre d'un propriétaire toulousain et de la gérante d'une agence immobilière, qui avaient refusé de louer un appartement à une jeune femme. En première instance, les prévenus avaient été condamnés à payer 3 000 euros d'amende chacun, ainsi qu'à verser solidairement 1 000 euros de dommages et intérêts à Malika Hammou et 750 euros à SOS-Racisme, en tant que parties civiles. Enseignante, Malika Hammou voulait louer en co

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