PARIS - Face aux risques de dérives clientélistes dans l'attribution de
logements sociaux, associations, bailleurs et collectivités locales
plaident pour l'anonymisation des dossiers, mais l'automaticité de la
procédure fait débat.
"Les dossiers anonymes c'est déjà une réalité: la commission examine les demandes sans aucune mention de noms",
assure Jacques Salvatore, maire (PS) d'Aubervilliers
(Seine-Saint-Denis) où environ 400 logements sont attribués chaque
année, soit un dixième de la demande totale.
Selon l'édile, "seuls les éléments matériels de la demande sont pris en compte: les ressources, la taille du foyer et l'ancienneté du dossier".