Samuel Thomas: « On constate une certaine reconnaissance de notre méthode, car, dans les douze derniers mois, nous avons obtenu plus de procès que depuis le début de notre campagne »
En cette soirée de mars 2000, Hamid C., accompagné de trois Maghrébins et de
trois « Gaulois », tente d'aller danser en boîte. Quelques heures plus tard,
les jeunes d'origine nord-africaine se sont fait refouler de cinq discothèques
de Montpellier, tandis que leurs camarades ont pu y entrer, sans problème.
Alors, tous ensembles, ces militants de SOS Racisme qui viennent de réaliser
une opération de « testing » pour établir la réalité d'une discrimination
raciale pratiquée dans les établissements de nuit vont porter plainte au
commissariat.
cour de cassation La cour
d'appel avait refusé de retenir pour preuves les constats de l'association
antiraciste à l'entrée des discothèques
Les «testings» de SOS Racisme validés
Cécilia Gabizon
[12 juin
2002]