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Discrimination: Adecco et Garnier devront verser 30.000 euros d'indemnités

Mardi, 5 Juillet, 2011
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 Les faits, qui remontent à 2000, concernent le recrutement d'animatrices pour des opérations de promotion de produits capillaires fabriqués par la filiale de L'Oréal. Ajilon (ex-Districom), filiale d'Adecco chargée du recrutement, avait précisé dans un fax adressé à sa maison-mère que les animatrices devaient être "BBR" (bleu, blanc, rouge), en allusion aux couleurs du drapeau français. Alertée par une salariée de Districom, l'association SOS Racisme avait attaqué les trois sociétés en justice, ainsi que plusieurs de leurs cadres

- Le fabricant français de cosmétiques Garnier (groupe L'Oréal), le spécialiste suisse du travail temporaire Adecco et sa filiale Ajilon ont été condamnés à verser 30.000 euros de dommages et intérêts à SOS Racisme dans le cadre d'une affaire de discrimination raciale. Les faits, qui remontent à 2000, concernent le recrutement d'animatrices pour des opérations de promotion de produits capillaires fabriqués par la filiale de L'Oréal.

Discrimination à l'embauche: Adecco renvoyé en procès après 20 ans de procédure

Jeudi, 25 Février, 2021
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"Enfin, on va pouvoir publiquement juger un système de discrimination monstrueux", a réagi auprès de l'AFP Samuel Thomas, président de la Maison des potes et ancien vice-président de SOS Racisme à l'origine de la procédure.

Jeudi, l'association s'est félicitée de cette décision jugeant "réconfortant qu'un acteur de l'un des plus importants systèmes de discrimination soit traduit devant la justice". Elle avait été alertée par un ancien salarié chargé du recrutement dans une agence parisienne d'Adecco d'un classement des candidats avec un code "PR IV" pour spécifier les personnes de couleur.

Après 20 ans de procédure judiciaire, la Maison des potes, SOS Racisme et d'anciens intérimaires ont obtenu le renvoi en correctionnelle d'Adecco, le spécialiste suisse du travail temporaire, et de deux anciens directeurs pour discrimination à l'embauche. "Enfin, on va pouvoir publiquement juger un système de discrimination monstrueux", a réagi auprès de l'AFP Samuel Thomas, président de la Maison des potes et ancien vice-président de SOS Racisme à l'origine de la procédure.

Discrimination à l'embauche: condamnation d'une cadre d'un cabinet d'avocats

Jeudi, 21 Septembre, 2006
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Samuel Thomas, porte-parole de SOS Racisme, s'est dit satisfait de cette décision qui démontre "que l'on peut faire condamner même un cabinet qui se targue d'avoir une ancienne ministre dans ses rangs"

La 17e chambre du tribunal présidée par Anne-Marie Sauteraud a condamné Sophie Portehaut, directrice administrative du cabinet d'avocats Ngo-Miguères, à verser 4.000 euros de dommages-intérêts à l'assocation SOS Racisme, partie civile dans ce dossier. Mme Portehaut a été reconnue coupable d'avoir diffusé une annonce d'offre d'emploi discriminatoire, notamment dans la Gazette du Palais, en mai 2003. 

- Le tribunal correctionnel de Paris a condamné jeudi la directrice administrative d'un cabinet d'avocats parisien à 2.000 euros d'amende pour discrimination à l'embauche, parce qu'elle avait publié une annonce spécifiant qu'elle recherchait du personnel de nationalité française.

Discrimination à l'embauche: deux gérantes de salons de coiffure condamnées

Jeudi, 31 Mai, 2007
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"C'est une grande satisfaction pour SOS Racisme de faire sanctionner un jugement de première instance qui avait théorisé que les entreprises avaient le droit de limiter leur diversité. C'est une nouvelle victoire pour la méthode du testing"

Les deux femmes, piégées en avril 2001 par une opération de testing de SOS Racisme, étaient accusées d'avoir refusé une jeune candidate au poste de coiffeuse en raison de ses origines maghrébines

Deux gérantes de salons de coiffure de l'agglomération de Rennes ont été condamnées jeudi à 500 euros d'amende avec sursis pour discrimination à l'embauche par la cour d'appel de Rennes. Les deux femmes, piégées en avril 2001 par une opération de testing de SOS Racisme, étaient accusées d'avoir refusé une jeune candidate au poste de coiffeuse en raison de ses origines maghrébines. L'une des gérantes, à qui la plaignante avait demandé si elle embauchait des personnes d'origines maghrébines, lui avait simplement répondu "non".

Discrimination à l'embauche visant Adecco: le juge ordonne un non-lieu

Vendredi, 13 Janvier, 2017
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"C'est un scandale judiciaire", a réagi à l'AFP son président Samuel Thomas

L'association avait été alertée par un ancien chargé de recrutement de l'agence évoquant un classement des candidats avec un code "PR IV" pour spécifier les personnes de couleur. Selon lui, ce code visait à octroyer ou à refuser certaines missions à ces candidats.

Après seize ans d'instruction, un non-lieu a été prononcé dans une enquête pour discrimination raciale à l'embauche visant la société d'intérim Adecco, a-t-on appris vendredi de source proche du dossier. Les investigations n'ont "pas permis d'établir avec certitude la commission d'acte discriminatoire", estime le juge d'instruction dans son ordonnance datée du 2 janvier et dont l'AFP a eu connaissance. Pour le magistrat, "l'existence et le recours" à un classement spécifique des "intérimaires de couleur noire (...) n'ont pu être clairement déterminés".

Discrimination à l'embauche : relaxe requise, délibéré le 8 mars

Jeudi, 8 Février, 2007
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. "Les condamnations n'emportent pas systématiquement l'interdiction des droits civiques"

La société Ares, dont le siège est à Alfortville (Val-de-Marne), avait fait paraître en janvier 2003 une offre d'emploi pour recruter des agents de sécurité destinés à travailler dans des zones réservées de l'aéroport de Roissy où il était spécifié que les candidats devaient se présenter avec "CV, pièce d'identité, attestation de sécurité sociale et carte d'électeur".

La relaxe a été requise jeudi devant le tribunal correctionnel de Créteil à l'encontre d'une société de sécurité et de gardiennage poursuivie dans une affaire de discrimination à l'embauche dans laquelle SOS Racisme s'est constituée partie civile. Le jugement a été mis en délibéré au 8 mars.

Discrimination à l'embauche visant Adecco : l'enquête à Paris relancée

Mercredi, 31 Mars, 2010
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L'association avait été alertée par un ancien chargé de recrutement de l'agence de Montparnasse évoquant l'existence d'un classement des candidats dans la banque de données informatiques avec un code de présentation "PR IV" indiquant une personne de couleur.

- La cour d'appel de Paris a ordonné de nouvelles auditions et confrontations dans une enquête pour discrimination à l'embauche visant la société d'intérim Adecco qui avait été close en 2009 après plus de huit ans d'instruction, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

Discrimination raciale : le camping condamné

Vendredi, 25 Janvier, 2002
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Le propriétaire refusait « les groupes composés à plus de 50 % d'enfants de couleur »

Hier, le Charentais-Maritime a été condamné à une amende de 1 525 euros, affichage de la décision du tribunal à l'entrée de son camping du 1er juillet au 31 août 2002 ainsi que sa publication dans le journal « Sud-Ouest ».

Le propriétaire refusait « les groupes composés à plus de 50 % d'enfants de couleur » Hier, le tribunal correctionnel de Saintes a rendu son jugement dans l'affaire qui oppose SOS-Racisme au camping Les Chênes, à Médis (lire notre édition du 21 décembre dernier). L'exception de nullité rejetée, Jean-Claude Colin, le propriétaire du camping a été déclaré coupable de discrimination raciale et de diffamation.

Un gérant d'immeubles condamné pour discrimination

Vendredi, 26 Avril, 2002
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« Ceux qui croyaient pouvoir appliquer avant l'heure la préférence nationale chère à Le Pen en seront pour leurs frais »

Le tribunal correctionnel a estimé qu'il s'agissait bien d'une discrimination et condamné le responsable régional de l'agence à une amende de 3 000. Il devra également verser 3 000 au plaignant, 1 000 à SOS racisme, également partie civile, et 1 000 supplémentaires pour les frais d'avocat et de publication dans la presse. « J'espère que ce verdict servira d'exemple. Il faut refuser ces pratiques qui nous montent les uns contre les autres », s'est réjoui Mamadou Cissé, impeccable dans son costume. 

Le directeur de l'agence Lamy, qui gère des milliers de logements à Toulouse, devra finalement verser 8 000 euros de dommages et intérêts pour avoir refusé la location d'un appartement à un comptable du nom de Mamadou Cissé, malgré un niveau de solvabilité suffisant, au prétexte qu'il n'apportait pas de garantie émanant d'une personne de nationalité française. Le tribunal correctionnel a estimé qu'il s'agissait bien d'une discrimination et condamné le responsable régional de l'agence à une amende de 3 000.

Euro Disney accusé de discrimination à l'embauche: la partie civile déboutée en appel

Vendredi, 7 Décembre, 2018
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En première instance, le tribunal correctionnel de Meaux (Seine-et-Marne) avait relaxé Euro Disney, jugeant que le rédacteur de l'annonce discriminante, salarié du plus grand parc d'attraction d'Europe, n'avait pas agi comme "représentant" d'Euro Disney.

-L'association La Maison des potes, qui accuse Euro Disney d'avoir voulu discriminer les non-Européens dans des offres d'emploi pour son parc d'attraction, a été déboutée vendredi par la cour d'appel de Paris. La cour a jugé la constitution de partie civile de La Maison des potes "irrecevable", pour une question de justification de statut par l'association.

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