Vendredi, 26 Février, 2021
« Si nous obtenons un procès, nous nous battrons pour que les 500 victimes soient partie civile. Ce serait la plus grosse “class action” jamais vue en France », nous expliquait il y a peu Samuel Thomas, président de la Maison des potes et ancien vice-président de SOS Racisme à l’origine de la procédure.
En mars 2001, une information judiciaire avait été ouverte à Paris contre le géant de l’intérim après une plainte pour discrimination. 20 ans après, la Maison des potes, SOS Racisme et d’anciens intérimaires ont obtenu le renvoi en correctionnelle d’Adecco, le spécialiste suisse du travail temporaire, et de deux anciens directeurs pour discrimination à l’embauche. Ils dénoncent « la mise en place d’un fichage racial qui a concerné 500 intérimaires de couleur, et a été reconnu par les dirigeants de l’agence mise en cause au moment de l’éclatement du scandale ».
Faire appel aux « BBR », les « bleus, blancs, rouges »
Depuis deux décenni