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Marche contre l'antisémitisme dimanche à Paris

Samedi, 15 Mai, 2004
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SOS Racisme a refusé d'étendre son mot d'ordre aux autres formes de racisme comme le souhaitaient notamment le MRAP et la LDH.

A l'appel de SOS Racisme une marche contre l'antisémitisme se déroulera dimanche 16 mai à partir de 15 heures entre République et Bastille. De nombreux élus et plusieurs associations se joindront à cette manifestation comme les Etudiants Juifs de France, la LICRA, le MRAP, LDH, le mouvement Ni Putes Ni Soumises.

Marche contre l'antisémitisme dimanche à Paris

SOS Racisme a refusé d'étendre son mot d'ordre aux autres formes de racisme comme le souhaitaient notamment le MRAP et la LDH.

A l'appel de SOS Racisme une marche contre l'antisémitisme se déroulera dimanche 16 mai à partir de 15 heures entre République et Bastille. De nombreux élus et plusieurs associations se joindront à cette manifestation comme les Etudiants Juifs de France, la LICRA, le MRAP, LDH, le mouvement Ni Putes Ni Soumises. La FSU, principale fédération des enseignants a annoncé sa participation ainsi que la CFDT et d'autres syndicats qui « refusent l'antisémitisme et tous les racismes ». Le docteur Dalil Boubakeur « s'associe pleinement » à la manifestation prévue dimanche en tant que recteur de l'institut musulman de la mosquée de Paris mais pas en tant que président du Conseil français du culte musulman, précise-t-il dans un communiqué.

Un début de polémique est né en début de semaine lorsque la Ligue des Droits de l'Homme et le MRAP, notamment, ont souhaité que le thème de la manifestation soit étendu « à toutes les formes de discriminations et à toutes les expressions du racisme ». Mais SOS a refusé. Dominique Sopo, son président, explique que son association a décidé de prendre l'initiative d'une marche contre l'antisémitisme à la suite à « une vague d'actes antisémites » inqualifiables précisant que l'antisémitisme « n'est pas n'importe quelle forme de racisme ».

« Un message »

Il est vrai que la France connaît depuis quelques mois une augmentation d'actes antisémites, qu'il s'agisse de la profanation de cimetières juifs, comme celui d'Herrlisheim, en Alsace, ou du monument des Combattants Juifs durant la Première guerre mondiale, à Douaumont, de synagogues taguées, d'écoles incendiées et d'individus agressés...

« Nous souhaitons faire une action pédagogique forte à destination de la société française pour dire qu'il faut refuser la montée de l'antisémitisme », explique Samuel Thomas, vice-président de SOS Racisme. « C'est pourquoi nous avons voulu limiter le mot d'ordre à ce problème de l'antisémitisme. On s'aperçoit que, peu à peu, il y a une rupture des barrières. Ce qui, jusqu'ici, était le fait de groupuscules d'extrême droite et de skinheads, ne révolte plus l'opinion et tend à se banaliser. Nous refusons le silence collectif sur un sujet aussi grave. C'est le message que nous voulons adresser, dimanche, à toute la France ».

Marcel GAY

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