Jeudi, 28 Septembre, 2023
Le groupe d'intérim Adecco est jugé, ce jeudi devant la 31e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris, pour discrimination à l'embauche après des révélations sur le «fichage racial» de 500 intérimaires, entre 1997 et 2001. Les faits peuvent être passibles d'une amende de 1,65 million d'euros pour le groupe. A la barre, deux anciens directeurs sont entendus pour avoir fiché du personnel «en raison de l'origine, de la nationalité ou de l'ethnie». Ils risquent quant à eux sept ans de prison et 330 000 euros d'amende.
A l'origine, l'association SOS Racisme a été alertée depuis la fin 2000, à travers un ancien stagiaire de l'agence. Une plainte a été déposée à ce moment-là, avec La Maison des potes.