
L'association SOS Racisme avait déposé plainte pour discrimination à l'embauche en raison de la nationalité contre Euro Disney auprès du parquet de Meaux (Seine-et-Marne) en février 2007.
SEPT ANS DE PROCÉDURE
Après sept ans de procédure, un juge d'instruction a finalement ordonné au début de mars le renvoi en correctionnelle de l'affaire. Selon une source judiciaire, le parquet avait requis le non-lieu en novembre 2013.
Les méthodes du groupe sont « illégales et révèlent la volonté de Disney de diminuer sa part de salariés non européens, en particulier d'origines maghrébine et africaine, pour mieux correspondre à sa clientèle, principalement européenne », a dénoncé Samuel Thomas, vice-président de la fédération nationale des Maisons des potes, proche de SOS Racisme, qui s'est constituée partie civile dans cette affaire en 2012.
En 2009, l'association SOS Racisme avait accusé le groupe de loisirs d'avoir utilisé des fichiers à caractère ethno-racial pour cibler ses recrutements dans un rapport remis au délégué interministériel pour l'égalité des chances des Français d'Outre-mer. La direction d'Euro Disney avait nié ces accusations.
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