Le maire de Béziers comparaissait hier devant la Cour d'appel de Paris pour provocation à la haine. L'avocate générale réclame la même peine qu'en première instance, soit 2 000 euros d'amende. Par E.E Publié le 08/02/2018 à 11:08 Condamné en avril dernier en première instance, Robert Ménard se rendait hier devant la Cour d'appel de Paris. Le maire extrême-droite de Béziers se rendait une nouvelle fois devant la justice pour ses propos tenus sur son compte Twitter en septembre 2016 : "#rentreedesclasses : la preuve la plus éclatante du grand Remplacement en cours. Il suffit de regarder d’anciennes photos de classe…" Mais aussi pour une déclaration sur la chaîne de télévision LCI faite quatre jours après ce tweet : "Dans une classe du centre-ville de chez moi, 91 % d’enfants musulmans. Évidemment que c’est un problème. Il y a des seuils de tolérance (…)" Tout comme en première instance, l'avocate générale a réclamé la même peine, soit 2 000 euros d'amende pour provocation à la haine et à la discrimination. La peine d'inéligibilité n'a pas été demandée, contrairement à ce qu'avait réclamé l'association antiraciste "Maison des Potes." La Cour rendra sa décision le 14 mars prochain.
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Vendredi, 2 Février, 2018
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