Discothèque

L'association a mené une opération de "testing" dans des boîtes de nuit de la capitale. Une plainte pour discrimination raciale a été déposée.

DANS LA NUIT de samedi à dimanche, 80 boîtes de nuit ont été « testées ». SOS Racisme avait mobilisé 200 personnes pour cette opération qui consiste à présenter à l'entrée de discothèques des jeunes d'origine européenne puis des jeunes d'origine maghrébine ou africaine afin de voir si une sélection est opérée sur des critères raciaux.

Zoom. Le procès pour discrimination raciale des onze videurs de boîtes de nuit lyonnaises sera le plus important qui ait jamais eu lieu en France.

SOS Racisme réagit à cet arrêt par la voix de son vice-président, Samuel Thomas. " La cour d'appel a relaxé le patron du Portland au bénéfice du doute, parce qu'il n'y a pas la preuve qu'il ait donné de tels ordres de discrimination.

On la dit sans éclat ni fantaisie, comparativement à ses cousines londonienne, berlinoise ou barcelonaise. La nuit parisienne serait morte, il y a cinq, dix, vingt ou trente ans... En fait, la nuit parisienne se porte bien. Mais elle a changé de visage. Ainsi, le 16 décembre, trois mille personnes se ruaient à la première soirée publique du Showcase, nouveau lieu de la nuit à Paris installé sous le pont Alexandre III, dans un ancien hangar à bateaux.

Le tribunal correctionnel du Mans (Sarthe) a condamné vendredi dernier le patron d'un bar de la ville, Loïc Macé, à 10000 francs d'amende pour discrimination raciale à l'entrée de son établissement. Le portier, Abdallah Ben Salam, poursuivi pour les mêmes faits et jugé par défaut, a été condamné à 5000 francs d'amende.

LE MANS, 14 jan (AFP). Le tribunal correctionnel du Mans a condamné vendredi le patron d'un bar de la ville à 10.000 francs d'amende, pour discrimination raciale à l'entrée de son établissement.

Hier soir, la gérante de la discothèque " Le Pacha ", de Juigné-sur-Loire, le responsable de la sécurité et le portier ont comparu pour discrimination raciale. Dans la nuit du 5 au 6 septembre 1998, ils avaient refusé l'accès à cinq jeunes Maghrébins.

 Le tribunal correctionnel de Thionville a condamné hier à 1 000 euros d'amende avec sursis chacun des trois propriétaires associés d'une discothèque et le portier de l'établissement, reconnus coupables dans une affaire de discrimination raciale en juillet 1999.

THIONVILLE (Moselle), 11 juin (AFP). Le tribunal correctionnel de Thionville a condamné mardi à 1.000 euros d'amende avec sursis chacun trois propriétaires associés d'une discothèque et le portier de l'établissement, reconnus coupables dans une affaire de "discrimination raciale" en juillet 1999.