Le Tour de France de l’égalité fait étape à Metz et à Hayange

Ils se nomment « marcheurs » bien qu’ils ne se déplacent pas réellement à pied. S’ils ont conservé cette dénomination, c’est pour mieux revendiquer leur héritage de la
grande Marche pour l’égalité et contre le racisme, ou « marche des beurs », partie de Marseille le 15 octobre 1983 et arrivée à Paris le 3 décembre en faisant étape à Metz le 23 novembre. Le Tour de France de l’égalité se fait désormais en voiture. Accompagné de deux élèves avocats, Samuel Thomas, délégué général de la Fédération nationale des maisons des potes, a fait étape dans 40 villes de l’Hexagone « dans le but d’aller à la rencontre de tous les acteurs locaux de la lutte contre le racisme et les discriminations », explique-t-il.

Sur place, la délégation a retrouvé Attila Sapci de la Maison des potes de Metz Borny. Ensemble, ils ont porté, devant les élus, les militants associatifs et les habitants, deux de leurs 17 propositions à l’occasion d’une rencontre-débat dans les salons de l’hôtel de ville de Metz. Des opérations de testing - test de discrimination - et l’opération « Sos Stages » vont être mises en place. « Il s’agit de mettre son réseau au service de ceux qui n’en ont pas », explique Attila Sapsci.

Une halte a été effectuée dans les locaux du palais de justice de Metz pour « évoquer la politique pénale en matière de racisme et  de discriminations » avec le procureur de la République de Metz, Yves Badorc.« Nous souhaitons que des spécialistes des discriminations soient présents localement tant chez les magistrats que chez les policiers », indique Samuel Thomas . Les « marcheurs » ont fait une dernière étape symbolique, dans la soirée, devant la mairie de Hayange. Ils ont été rejoints par une quinzaine de militants et d’élus locaux et régionaux, opposés à la majorité RN de Hayange.

Ils se nomment « mar-cheurs » bien qu’ils nese déplacent pas réelle-ment à pied. S’ils ont con-servé cette dénomination,c’est pour mieux revendi-quer leur héritage de lagrande Marche pour l’éga-lité et contre le racisme, ou« marche des beurs », par-tie de Marseille le 15 octo-bre 1983 et arrivée à Parisle 3 décembre en faisantétape à Metz le 23 novem-bre. Le Tour de France del’égalité se fait désormaisen voiture. Accompagné dedeux élèves avocats, Sa-muel Thomas, délégué gé-néral de la Fédération na-tionale des maisons despotes, a fait étape dans 40villes de l’Hexagone « dansle but d’aller à la rencontrede tous les acteurs locauxde la lutte contre le racismeet les discriminations », ex-plique-t-il.Sur place, la délégation aretrouvé Attila Sapsci de laMaison des potes de MetzBorny. Ensemble, ils ontporté, devant les élus, lesmilitants associatifs et leshabitants, deux de leurs 17propositions à l’occasiond’une rencontre-débatdans les salons de l’hôtel deville de Metz. Des opéra-tions de testing - test dediscrimination - et l’opéra-tion « Sos Stages » vontêtre mises en place. « Ils’agit de mettre son réseauau service de ceux qui n’enont pas », explique AttilaSapsci.Une halte a été effectuéedans les locaux du palais dejustice de Metz pour « évo-quer la politique pénale enmatière de racisme et dediscriminations » avec leprocureur de la Républiquede Metz, Yves Badorc.« Nous souhaitons que desspécialistes des discrimina-tions soient présents loca-lement tant chez les magis-t r a t s q u e c h e z l e spoliciers », indique SamuelT h o m a s . L e s « m a r -cheurs » ont fait une der-nière étape symbolique,dans la soirée, devant lamairie de Hayange. Ils ontété rejoints par une quin-zaine de militants et d’éluslocaux et régionaux, oppo-sés à l