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La Provence

La Fédération nationale des Maisons des potes fait une halte au centre social des Amandiers

Mercredi, 9 Novembre, 2022
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C'est à l'initiative de Louisa Zidane, à la tête de l'association Maison citoyenne aixoise, que Samuel Thomas, président de la fédération nationale des Maisons des potes, s'est arrêté hier après-midi au centre social des Amandiers. En plein tour de France de l'égalité contre le racisme et les discriminations, il a donc fait une escale à Aix, avec au programme de ce temps de partage : la lutte menée par l'association de l'Adis pour maintenir ses activités sociales et culturelles au coeur du plus grand quartier aixois estampillé "politique ville". Alors que la cour d'appel confirmait, lundi, l'expulsion de l'association des locaux du centre social des Amandiers, hier, les échanges portaient sur le caractère potentiellement discriminatoire de cette lutte engagée entre la ville, la Caf et l'association de l'Adis. Parmi les griefs, des propos tenus par un ancien administrateur, Pierre Bachman, dont il a depuis précisé la teneur : "communauté d'intérêts de personnes autour de la présidente pour prendre le pouvoir ne veut pas dire communautarisme." "Ce combat doit être mené et la Maison des potes est là pour vous soutenir. On ne peut parler de communautarisme ou pointer les origines, la religion, la couleur de peau des membres d'un conseil d'administration... Il y a des droits et vous devez les faire respecter. Vous n'avez pas à subir la discrimination pour les actions que vous menez", appuiera Samuel Thomas, citant en exemple institutions, représentants de l'Etat ou encore patrons que la fédération a réussi à faire condamner pour des pratiques discriminatoires à caractère raciste. Le travail est long mais il ne faut pas se décourager" insistera-t-il. "A 51 ans, je suis las de me dire qu'il faut encore mener ces combats et toujours devoir lutter contre ces comportements." soufflait pourtant Louisa Zidane. Chacun a pu témoigner de situations vécues, jusqu'à rappeler l'affaire des posts Facebook à caractère raciste relayés par l'ex-adjointe du quartier Françoise Terme. "La discrimination raciale est une piste à explorer." expliquait pour sa part l'une des administratrices de l'Adis. Une nouvelle rencontre avec le sous-préfet d'Aix est d'ailleurs programmée aujourd'hui en présence des membres de la Ligue des droits de l'Homme./A.Bi.

 

Le préfet de Vaucluse persiste et signe

Jeudi, 24 Octobre, 2002
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Samuel Thomas: "SOS Racisme a également l’intention de déposer plainte et d’interpeller par courrier le ministère de l’Intérieur afin que la République soit plus dignement représentée dans une région ou la population n’a pas besoin qu’un haut fonctionnaire l’incite à la haine raciste"

Paul Girot de Langlade avait dit en public des Tsiganes qu’ils vivaient de "rapine". SOS Racisme va déposer plainte

 

Paul Girot de Langlade n’est pas homme à revenir sur sa parole. Hier matin, le préfet de Vaucluse a confirmé devant la presse nationale les propos qu’il a tenu jeudi dernier à Carpentras devant les maires du département réunis en assemblée générale. "Je trouve ce remue-ménage étonnant pour une déclaration que je trouve anodine" a souligné en préambule le représentant de l’État.

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