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« Nuit du testing » bis pour SOS Racisme

Lundi, 11 Juillet, 2005
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« Je crois que ça va pas être possible. » SOS Racisme a organisé dans la nuit de samedi à hier une nouvelle « nuit du testing » à l’entrée de cinquante discothèques, dans une quinzaine de villes (Antibes, Paris, Bordeaux, Cannes, Marseille, Toulouse, Nevers, Nice...).

 

« Nuit du testing » bis pour SOS Racisme

Lundi 11 juillet 2005

 

 


 

« Je crois que ça va pas être possible. » SOS Racisme a organisé dans la nuit de samedi à hier une nouvelle « nuit du testing » à l’entrée de cinquante discothèques, dans une quinzaine de villes (Antibes, Paris, Bordeaux, Cannes, Marseille, Toulouse, Nevers, Nice...).

Près de deux cents personnes se sont présentées à la porte de plusieurs boîtes de nuit. Divers cas de discrimination ont été enregistrés dans une vingtaine d’établissements, selon l’association.

Alors que des couples blancs étaient acceptés, des couples black ou beurs étaient refoulés. Motif du refus le plus fréquemment invoqué : « Vous n’êtes pas des habitués. » Des plaintes ont été déposées dans les commissariats de chaque ville concernée.

 

A savoir :

preuve Une « nuit du testing » avait déjà eu lieu le 19 décembre 2004 dans 90 boîtes de nuit. En juin 2002, la Cour de cassation a jugé que l’on pouvait utiliser le testing comme preuve de discrimination devant la justice.

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