Parmi ces propositions figurent la régularisation des travailleurs sans-papiers, l'anonymat des demandes de HLM pour briser "la loi du ghetto", une hausse de 30% du nombre de professeurs en Zone d'éducation prioritaire (ZEP) ou la titularisation de 100.000 éducateurs de rue financée par une taxe sur les jeux de hasard. Les interventions des candidats interpellés, qui vont de l'extrême gauche au centre, ont été projetées en vidéo en présence de leur porte-parole.
Dans son intervention, le candidat du PS, François Hollande, estime notamment que "les quartiers méritent mieux qu'une redite des emplois jeunes" et s'engage à lutter contre la "précarité" des éducateurs de rue et à faire sienne la proposition concernant les professeurs de ZEP. "Le fait que les candidats ne soient pas venus en personne montre qu'ils ne prêtent pas encore une attention suffisante à la question des quartiers populaires", a regretté Samuel Thomas, président de la FNMP et ex-reponsable de SOS Racisme, affirmant que l'UMP, sollicitée, avait "fait faux bond".
Selon Samuel Thomas, la parole politique souffre d'"un déficit de crédibilité" dans les quartiers populaires qui peut toutefois être compensé s'il y a une "réelle volonté de mouiller sa chemise" et il appelle à la création d'un "ministère de l'Education populaire".
Posté dans
Samedi, 3 Décembre, 2011
Publier un nouveau commentaire