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Discrimination syndicale chez Michelin

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Lundi, 1 Juin, 2015
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Une vingtaine de salariés syndiqués à la CGT ont poursuivi en justice, au pénal, les dirigeants de Michelin devant le TGI de Clermont-Ferrand en 2003 pour discrimination syndicale. Des carrières brisées, des salaires bloqués et des primes réduites, sont-ils le lot dédié aux syndicalistes ?

Autrement dit, la Constitution qui garantit la liberté syndicale serait-elle un menu à la carte chez le  leader du pneumatique ? Pour les militants de la CGT de Michelin, la stagnation des carrières et le blocage du salaire leur sont dédiés et les primes, dues au mérite, récompensent en priorité les collègues non syndiqués. Les syndicalistes se sont alors inspirés de leurs confrères de Peugeot qui en 1995 attaquent leurs employeurs pour des faits similaires.

Bosch : insurrection collective

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Lundi, 1 Juin, 2015
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L’action collective d’appel en justice représente une solution pertinente lorsqu’un groupe de salariés est victime de discrimination. En témoigne la condamnation de Bosch, par le conseil des prud’hommes de Lyon, pour discrimination raciale à l’égard de 7 de ses employés, le 20 juin 2008.

Le 4 décembre 2007, un collectif de 25 salariés exténués par 20 ans de déconsidération professionnelle, franchit le cap d’assigner l’équipementier Bosch au conseil des prud’hommes de Lyon. En effet, aucune évolution de carrière ou de rémunération notable ne se profile pour la majeure partie d’entre eux malgré 20 ans de carrière.

 

Grand Hotel de St-Ouen : nationalité francaise exigée

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Lundi, 1 Juin, 2015
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En avril 2006, le Grand Hôtel de Saint-Ouen proposait un poste de gardiennage. La première sélection des candidats se faisait par conversation téléphonique

Monsieur Bedou : « […] quelles sont les pièces à apporter ?

Madame Arive : lettre de motivation, cv, carte d’identité…

M. B. : Carte d’identité ? Ah, mais moi j’ai une carte de résident, je n’ai pas la nationalité française… C’est bon ?

Mme A. : Ah ! Ça ne va pas être possible. »

Elle raccroche.

Moulin Rouge : le french carcan de la discrimination

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Lundi, 1 Juin, 2015
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Des touristes de tout horizon : oui, du personnel de couleur en salle : jamais ! Tel était le scénario servi par le plus célèbre cabaret du monde.

Le Moulin Rouge était en pleine campagne de recrutement de serveurs. A cet égard, il informa François Masson, responsable de la mission locale pour l’emploi de Paris afin que celui-ci redirige les candidats potentiels vers le music-hall. Parallèlement, Monsieur Abdoulaye Marega, serveur à la recherche d’un emploi se présenta à la mission locale. Il auditionna alors pour un poste de serveur en salle, sans succès.

 

L’Oréal embauche des «BBR» : quand les couleurs de la République servent à farder la discrimination

Lundi, 1 Juin, 2015
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Adecco et l’Oréal cumulaient les critères discriminatoires : sexe, âge, apparence physique, appartenance ethnique, nationalité et race. Quand le maquillage ne permet plus de camoufler l’horrible visage de la discrimination…

En 2000, à travers sa filiale Districom, l’Oréal, commanda à la société d’intérim Addeco des candidates Bleu, Blanc, Rouge [« BBR »] aux postes d’hôtesses. En effet, un salarié d’Adecco attira l’attention de SOS Racisme sur l’entente illicite organisée par son entreprise, l’Oréal et Disctricom : il divulgua ainsi les pratiques discriminatoires de recrutement mises en place. Une télécopie, signée par Thérèse Coulange – ancienne directrice de Districom – rappelait les consignes à l’entreprise d’intérimaires.

 

Coiffeurs et charcutier : discriminations à la découpe

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Lundi, 1 Juin, 2015
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Une enquête IFOP pour Le Défenseur des droits, publiée le lundi 7 octobre 2013, révèlait que près de quatre demandeurs d’emploi sur dix déclarent avoir été victimes d’une discrimination à l’embauche.

Il existe plusieurs critères de discrimination : l’apparence physique, le sexe, l’âge, l’ethnie, la nationalité, l’origine du candidat... Ces discriminations touchent tous les secteurs de l’emploi : retour sur un bien triste palmarès.

 

Habilitation «secret-défense» : les étrangers ne sont pas un danger

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Lundi, 1 Juin, 2015
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L’habilitation « secret-défense » n’est pas réservée aux nationaux. Rédiger une annonce pour un poste soumis à une telle habilitation en excluant la possibilité aux étrangers de pouvoir postuler est donc constitutif d’une discrimination à l’embauche.

Les candidats doivent être  « impérativement français et de préférence de parents français nés en France », tel est le critère énoncé dans l’annonce de recrutement parue sur le réseau intranet de Cegetel devenue SFR pour un poste qui nécessitait l’habilitation « secret-défense ». L’annonce restera seize mois sur le réseau.

 

Physiomins : esthétisme ethnique condamné

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Lundi, 1 Juin, 2015
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Physiomins, une entreprise de cosmétiques, invoquait le critère économique et présumait des inclinaisons racistes de ces potentielles clientes pour légitimer ses mesures discriminatoires.

Le 14 février 2003, Fatima Saadi, une française d’origine comorienne répondait à une annonce de poste de commerciale au sein de Physiomins, une boutique parisienne qui vend des produits amincissants et de soins de beauté. Dès son arrivée, Marie-Odile Dossot, gérante du magasin refusait catégoriquement la candidature de la jeune femme en raison de sa couleur de peau.

 

Biophase : Lorsque la discrimination entache la beauté

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Lundi, 1 Juin, 2015
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Biophase pratiquait la discrimination dans l’accès à l’emploi et au service. Licenciant de surcroît toute personne dénonçant ses agissements illégaux : elle a été doublement condamnée, aux prud’hommes et au pénal.

 

Entre 1998 et 2000, Eliane Reinsch, secrétaire de Biophase, une entreprise du Doubs spécialisée dans la vente de produits de beauté et de services de soins de visage, recevait l’ordre de sa direction de jeter tout cv de candidate maquilleuse d’origine étrangère et de refuser toute prestation auprès de clientes issues de l’immigration. Elle alertait SOS Racisme en juin 2000.

 

Daytona : première victoire contre le fichage ethnique

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Lundi, 1 Juin, 2015
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S pour sexe, O pour origine ethnique. Dans cette dernière colonne, le chiffre 1 renvoyait aux noms à consonance européenne. Le chiffre 2 correspondait aux noms à consonance maghrébine. Le chiffre 3 pour ceux d’origine africaine, et le chiffre 4 pour les hôtesses et les animateurs commerciaux asiatiques : tels étaient les critères d’embauche regroupés dans un fichier au sein de la société Daytona pour 5000 vacataires.

Au mois de septembre 2002, Madame Caroline Housset, directrice du département hôtesses, de la société Daytona, confie à M. Karim D., récemment recruté, la mission d’alimenter une base de données informatiques bien étrange.

 

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