Samuel Thomas: "Le soutien du délégué interministériel a été décisif car c'était la première fois que l'Etat nous apportait son aide. Nous avons reçu une subvention de 20 000 euros et, surtout, nous avons pu, dans les courriers que nous adressions aux procureurs ou aux juges, nous prévaloir de ce soutien et indiquer que nous agissions dans le cadre d'une convention avec l'Etat. Les magistrats ont accordé beaucoup plus d'attention à nos démarches !"
Ils ont classé leurs salariés en fonction de la couleur de leur peau,
attribué à leurs locataires des codes renvoyant à leurs origines "ethniques", accolé à des intérimaires blancs la mention BBR
(bleu-blanc-rouge): dans le domaine de l'emploi et du logement, certaines
entreprises françaises pratiquent – discrètement – le fichage ethno-racial.
Dans un rapport rendu public
mercredi 4 novembre, Samuel Thomas,
vice-président de l'association SOS-Racisme et président de la Fédération des
maisons des potes, dresse l'état des lieux de ces pratiques discriminatoires.
Le fichage "ethno-racial" pratiqué par des
bailleurs et des sociétés françaises
LE MONDE | 04.11.09 |
10h43 • Mis à jour le 04.11.09 | 15h32
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Paris sommée de fournir ses fichiers