
À la barre du tribunal viennois demain, le vice-président de SOS Racisme, Samuel Thomas, entend bien prendre la parole. Ces débats, qui devraient trouver échos au niveau national, constitueront une étape importante avant le rendu du jugement, dans une affaire qui a commencé en janvier 2000. Cette année-là, les victimes, de nationalité française avec un nom laissant deviner leurs origines étrangères, souhaitent acheter une maison à Charvieu. C'était sans compter avec la décision de la mairie, intervenue trois mois plus tard, d'exercer son droit de préemption en vue de créer dans cette villa, un local associatif en bordure d'un parcours de santé qu'elle venait d'aménager. Un projet qui n'a jamais abouti, la maison étant finalement vendue quelques mois plus tard à un autre couple, portant un patronyme pas connoté. Jusqu'à présent, lors des auditions devant les enquêteurs de la police judiciaire de Lyon saisie de cette délicate affaire mettant en cause un homme politique en vue du département, les deux suspects auraient nié les faits qui leur sont reprochés. Les faits datentde janvier 2000
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