Pour la défense, Me Jean-Marie Hemzellec a fait valoir que l'huissier, qui a constaté le rejet des jeunes d'origine maghrébine, n'a pas réalisé de constat à l'intérieur de l'établissement où se trouvaient, selon lui, d'autres jeunes d'origine maghrébine. L'opération de "testing" avait abouti au dépôt d'une plainte, par SOS Racisme, avec constitution de partie civile et à l'ouverture d'une information judiciaire en septembre 1999. L'ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel avait été rendue en mai 2001.
Le tribunal correctionnel de Thionville, qui a examiné mardi une affaire de
"discrimination raciale" à l'entrée d'une boite de nuit en juillet 1999, rendra
son délibéré le 11 juin à l'encontre des trois associés et du portier de l'établissement mis en cause.
Le représentant du ministère public, Thierry Villardo, qui a souligné qu'une
"jurisprudence pour des faits identiques existe déjà", a réclamé une peine de
2.250 euros pour les trois associés et une amende de 750 euros pour le portier.
par groupes de deux ou trois, et accompagnées de Samuel Thomas, le vice-président de SOS-Racisme,