"Enfin, on va pouvoir publiquement juger un système de discrimination monstrueux", a réagi auprès de l'AFP Samuel Thomas, président de la Maison des potes et ancien vice-président de SOS Racisme à l'origine de la procédure.
Jeudi, l'association s'est félicitée de cette décision jugeant "réconfortant qu'un acteur de l'un des plus importants systèmes de discrimination soit traduit devant la justice". Elle avait été alertée par un ancien salarié chargé du recrutement dans une agence parisienne d'Adecco d'un classement des candidats avec un code "PR IV" pour spécifier les personnes de couleur.
Après 20 ans de procédure judiciaire, la Maison des potes,
SOS Racisme et d'anciens intérimaires ont obtenu le renvoi en correctionnelle
d'Adecco, le spécialiste suisse du travail temporaire, et de deux anciens
directeurs pour discrimination à l'embauche. "Enfin, on va pouvoir
publiquement juger un système de discrimination monstrueux", a réagi
auprès de l'AFP Samuel Thomas, président de la Maison des potes et ancien
vice-président de SOS Racisme à l'origine de la procédure.