Samuel Thomas, président de l'association "La Maison des potes", accuse
dans "Marianne" certains organismes HLM français de pratiquer la discrimination raciale et le fichage ethnique en toute impunité. Lors des
procès, l'argument de la mixité sociale, convainc souvent les juges.
Depuis près de 20 ans, il se bat contre les discriminations raciales, notamment
dans le cadre de demandes de logements. Alors que le phénomène de discrimination est réputé plus répandu chez les propriétaires privés, Samuel Thomas,
président de l'association "La Maison des potes", dénonce une pratique souvent utilisée par les organismes HLM publics. Affirmant préserver la "mixité
sociale", certaines sociétés trient les demandeurs selon leur origine supposée,
leur nationalité supposée et leur couleur de peau. Les condamnations, elles,
demeurent rares.