Vendredi, 8 Septembre, 2017
ept véhicules de CRS et une soixantaine d'agents prêts à intervenir
en cas de débordements. Le dispositif qui entoure le procès de
l'occupation de la mosquée de Buxerolles, au tribunal correctionnel de
Poitiers, est important. Des hommes en arme ont également repéré les
lieux avant l'ouverture de l'audience ce vendredi matin. Une action
médiatique était crainte dans la nuit, mais il n'en a rien été.
Sur le banc, sont convoqués cinq hommes. Mais seuls deux sont
présents. Ils comparaissent notamment pour "incitation à la haine
raciale", accompagnés de neuf avocats. Les prévenus font partie des 73
personnes qui, il y a cinq ans jour pour jour, ont occupé pendant toute
une matinée le chantier de la mosquée de Buxerolles.
Les deux prévenus ont annoncé ne pas souhaiter répondre aux questions
du tribunal. Mais ils ont pris le droit de faire une allocution avant,
un discours idéologique où ils ont rappelé les valeurs de Génération
identitaire. Ils ont dénoncé "l'islamisation de la société". Ils
évoquent la moquée de Poitiers comme "radicale". Ils se présentent comme
des lanceurs d'alerte, au même titre que L214 ou Greenpeace.
Une nouvelle association se porte partie civile
Parmi les parties civiles, l'imam de la mosquée de Poitiers, Boubaker
El hadj Amor était présent ce matin à l'ouverture du procès. Le
vice-président de la Maison des Potes a également annoncé se porter
partie civile pour la première fois aujourd'hui.
ept véhicules de CRS et une soixantaine d'agents prêts à intervenir
en cas de débordements. Le dispositif qui entoure le procès de
l'occupation de la mosquée de Buxerolles, au tribunal correctionnel de
Poitiers, est important. Des hommes en arme ont également repéré les
lieux avant l'ouverture de l'audience ce vendredi matin. Une action
médiatique était crainte dans la nuit, mais il n'en a rien été.