Aller au contenu principal

egal.fr

 banniére

Samuel Thomas

CV anonyme, 84% des Français disent oui

Samedi, 27 Juillet, 2019
Logo

Zoom sur le programme SOS Stage Lancé le 4 juin 2010 à l’initiative de la Fédération nationale des maisons des potes, le dispositif SOS Stage a pour but de lutter contre les discriminations liées à l’accès au stage pour les jeunes des quartiers en difficulté. Grâce à cette initiative, ce sont plusieurs milliers d’élèves qui ont été placés dans des entreprises ces dernières années. Elle s’appuie sur un réseau d’acteurs de terrain, avec comme porte-voix son journal Pote à pote. Publié chaque trimestre, il fait émerger des idées et des outils concrets, pour une république plus égalitaire sur l’ensemble du territoire. (+ d’infos sur sos-stage.fr)

 

NOUS NE SOMMES PAS LOGÉS À LA MÊME ENSEIGNE

Dimanche, 21 Décembre, 2014
Logo

"Rien n'a avancé", "II faut que l'Etat s'en mêle". Les témoignages d'associatifs et de personnes vont dans le même sens : les discriminations au logement sont récurrentes en France, dans le parc privé et public

Cela fait vingt ans que Samuel Thomas, délégué général de la Fédération nationale des maisons des potes n réseau d'associations de quartier) et ancien vice-president de SOS Racisme, travaille sur les questions de discriminations, notamment celles liées au logement. Il en ressort avec un constat amer : "Rien n'a avancé en la matière et ça ne risque pas d'évoluer." Un fatalisme pour celui que l'on surnomme "l'extrémiste de la justice" et qui a fait condamner deux organismes HLM et une quinzaine d'agences privées. Loin de baisser les bras, il reconnaît avoir affaire à un réseau digne d'une "mafia organisée qui implique les organismes locatifs, la justice, la police et plus largement les politiques". Une organisation qui ferait des dizaines de milliers de victimes, sans pouvoir déterminer les chiffres, comme le confirme Marina Belliard, du service contentieux de SOS Racisme : "Les actes discriminants ont clairement augmenté, mais il est impossible de quantifier.

 Déjà, il est rare que les victimes se fassent connaître, dissuadées par des procédures longues en moyenne dix ans et lorsqu'elles attentent un procès, il est difficile de faire reconnaître le préjudice." Découragé par les preuves à fournir Ce fut le cas de Nadia, 39 ans, qui se souvient avoir subi cette humiliation avec son mari : "On gagnait très bien notre vie et on visitait des appartements via le site De particuliers à particuliers. Des visites nombreuses et infructueuses jusqu'au jour où une propriétaire nous a clairement dit `je ne loue qu'aux Français'.

Condamnée pour refus de vente à un Maghrébin

Mercredi, 15 Septembre, 2004
Logo

La propriétaire d'un terrain à bâtir qui avait refusé de vendre à un couple au motif que le mari était d'origine algérienne a été condamnée, mardi, à quatre mois de prison avec sursis pour discrimination raciale par le tribunal correctionnel de Grenoble. Elle devra en outre verser 12 000 euros au couple à titre de préjudice moral et matériel.« Mais c'est un Arabe ! », s'était écriée Sylviane Sarret, venue signer le compromis de vente de son terrain dans une agence immobilière de Voiron, en découvrant le nom de l'acheteur. Et elle avait fermement refusé de parapher le document.

 Fait exceptionnel dans ce genre d'affaire, l'agent immobilier avait accepté de témoigner. Très ému à l'énoncé du jugement, Hamida Brahmia, le plaignant, déclarait hier : « Ce terrain, j'y avais droit. La justice a estimé que même d'origine algérienne, j'avais les mêmes droits que tout le monde. J'ai essayé plusieurs fois de trouver une solution avec Mme Sarret, de lui tendre la main, mais elle est restée inflexible.

Gérard Dezempte poursuivi pour discrimination raciale

Lundi, 17 Octobre, 2005
Logo

Ce mardi 18 octobre, dans l'après-midi, Gérard Dezempte et Georges Boyer sont convoqués devant le tribunal correctionnel de Vienne pour “ discrimination raciale ”, à l'issue d'une longue instruction ponctuée en janvier 2003 par leurs mises en examen. Les deux élus de Charvieu-Chavagneux, qui devront répondre aux juges, se retrouveront face à leurs accusateurs, un couple qui souhaitait, au début de l'année 2000, acheter une maison dans cette commune située aux confins de l'Isère et du Rhône.Au fil des cinq années de cette procédure judiciaire peu commune du fait du délit mais aussi de la personnalité des suspects, un maire et son premier adjoint, les époux Ghezzal ont reçu des soutiens. Au point que SOS Racisme et le Mrap (mouvement pour l'amitié entre les peuples) se sont aussi constitués partie civile.

 À la barre du tribunal viennois demain, le vice-président de SOS Racisme, Samuel Thomas, entend bien prendre la parole. Ces débats, qui devraient trouver échos au niveau national, constitueront une étape importante avant le rendu du jugement, dans une affaire qui a commencé en janvier 2000. Cette année-là, les victimes, de nationalité française avec un nom laissant deviner leurs origines étrangères, souhaitent acheter une maison à Charvieu.

Législation : des preuves difficiles à apporter

Mardi, 17 Février, 2004
Logo

Vice-président de SOS-racisme, Samuel Thomas estime que la France « dispose des dispositifs les plus répressifs d'Europe sur les discriminations, surtout depuis Perben II » (loi sur la grande criminalité). Pour une victime, pourtant, il s'agit d'une vraie course d'obstacles. La première barrière à passer est au commissariat ou à la gendarmerie, où il lui est souvent proposé de déposer une main courante plutôt qu'une plainte, affirme Samuel Thomas.

 Deuxième obstacle, dit-il, au niveau des parquets où « les discriminations ne font pas partie des priorités et sont la plupart du temps classées sans suite ». S'il y a enquête, les policiers, poursuit-il, manquent souvent d'expérience pour traiter ce type de dossiers, qui restent insuffisants pour être pris en compte. La principale difficulté consiste à apporter des preuves de la discrimination. Aujourd'hui, la meilleure preuve est encore le témoignage d'un tiers.

Justice

Mercredi, 26 Avril, 2017
Logo

Justice Le tribunal correctionnel de Paris l'a condamné à 2 000 euros d'amende, soit plus que ce qu'avait requis le procureur. Robert Ménard a déclaré à plusieurs reprises qu'il y a trop d'enfants musulmans dans les écoles de sa ville. béziers Robert Ménard dont la énième provocation coûte cher au contribuable. Photo DR Le maire de Béziers Robert Ménard, proche du Front national, a été condamné hier à 2 000 euros d'amende pour « provocation à la haine et la discrimination » pour avoir déclaré qu'il y avait trop d'enfants musulmans dans les écoles de sa ville. Le tribunal correctionnel a également accordé entre un euro symbolique et mille euros de dommages et intérêts et mille euros de frais de justice à sept associations antiracistes parties civiles, dont la Licra, le Mrap, la Ligue des droits de l'Homme, SOS racisme et la Maison des potes.

 Le procureur avait requis 1 800 euros d'amende contre l'édile, considérant que ce dernier avait « montré du doigt des gosses » qu'il décrit comme un poids pour la communauté nationale. « Il les réduit à leur religion, peu importe qu'ils aient la nationalité française ou ne pratiquent pas cette religion », avait-il dénoncé.

Les Français veulent des sanctions plus dures contre les discriminations

Jeudi, 2 Octobre, 2014
Logo

Interrogés sur diverses mesures de lutte contre les discriminations, les Français estiment plus efficace de renforcer l'arsenal juridique.

Dans une enquête* intitulée «Le regard des Français sur des mesures contre les discriminations» d'Harris Interactive pour la Fédération de la maison des potes, une majorité de sondés se dit favorable à un durcissement des sanctions contre les auteurs de discriminations raciales ou religieuses.

Contre les discriminations, les Français préfèrent les sanctions

Vendredi, 2 Mai, 2014
Logo

Pour lutter contre les discriminations, une majorité de Français jugent les sanctions "efficaces" mais se montrent sceptiques sur les campagnes de sensibilisation et de formation, selon un sondage Harris Interactive pour le magazine Pote à Pote, publié vendredi.

Interrogés sur diverses mesures de lutte contre les discriminations liées à l'origine, la nationalité, la couleur de peau ou la religion, les sondés préfèrent les actions qui mettent les auteurs en accusation.

Ainsi, ils estiment qu'il serait "efficace" de durcir les sanctions à leur encontre (61%) et de permettre des actions collectives en justice contre eux (56%).

De même, la majorité (56%) considère "efficace" de réaliser des "testings" auprès des employeurs et des loueurs et de rendre les résultats publics.

Marche pour l’égalité : la belle cacophonie

Samedi, 23 Novembre, 2013
Logo

Les commémorations pleuvent pour le trentième anniversaire de la Marche pour l’égalité. Certains anciens marcheurs, encore bien actifs, crient à la récupération. Revue d’effectif.

 

Euro Disney va être jugé pour discrimination à l'embauche

Mardi, 18 Mars, 2014
Logo
La société Euro Disney sera jugée pour discrimination pour avoir publié en septembre 2006 dans un quotidien national gratuit trois offres d'emplois réservés à des citoyens européens. Elle proposait des contrats à durée déterminée à des danseurs, jongleurs, marionnettistes et échassiers « de nationalité européenne » pour les parades de son parc d'attractions.

L'association SOS Racisme avait déposé plainte pour discrimination à l'embauche en raison de la nationalité contre Euro Disney auprès du parquet de Meaux (Seine-et-Marne) en février 2007.

SEPT ANS DE PROCÉDURE

Après sept ans de procédure, un juge d'instruction a finalement ordonné au début de mars le renvoi en correctionnelle de l'affaire. Selon une source judiciaire, le parquet avait requis le non-lieu en novembre 2013.

Syndiquer le contenu